Vingt-quatre ans déjà que la communauté internationale a décidé de célébrer les médias en portant les peines qu’endurent les hommes qui les animent et en les défendant contre les attaques…

Célébration de la 24e Journée mondiale de la liberté de la presse : Evaluer la liberté et défendre l’indépendance des médias

Célébration de la 24e Journée mondiale de la liberté de la presse : Evaluer la liberté et défendre l’indépendance des médias

Vingt-quatre ans déjà que la communauté internationale a décidé de célébrer les médias en portant les peines qu’endurent les hommes qui les animent et en les défendant contre les attaques dont ils font l’objet de la part de certains acteurs sociaux et politiques. La Journée mondiale de la liberté de presse, célébrée chaque 3 mai, constitue une occasion pour les professionnels des médias d’apprécier l’état de la liberté de la presse et de faire des propositions pour une presse plus libre et professionnelle.

Depuis le 3 mai 1993, date de la première célébration, à ce jour, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Tous les ans, la Journée mondiale de la liberté de la presse permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession.

Après les baisses d’audience, les médias traditionnels sont confrontés à la diminution des profits et aux allégations d’une déconnexion croissante entre les médias et leur public, à la prolifération des fausses informations et aux faux reportages. Les médias du Bénin ne font pas exception à ce constat général. De plus, nombre de professionnels des médias vivent encore dans la précarité et subissent les pressions des pouvoirs publics et de l’argent. Toutes choses qui compromettent l’exercice du métier en toute indépendance.

La contribution des médias à la bonne gouvernance et au développement a été reconnue dans le Programme de développement à l’horizon 2030, adopté par les Etats membres des Nations Unies en septembre 2015. Alors que les Objectifs du Millénaire pour le développement qui ont guidé les actions menées par la communauté internationale pour le développement entre 2000 et 2015, ne faisaient aucune référence explicite au rôle des médias, les Objectifs de développement durable reconnaissent l’importance de l’accès du public à l’information, aux libertés fondamentales y compris la liberté d’expression. Cela est inclus dans l’Objectif 16 (promouvoir l’avènement des sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place à tous les niveaux des institutions efficaces, responsables et ouvertes.

Il faut rappeler que l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 3 mai 1993, Journée mondiale de la liberté de presse, suite à l’appel des journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek (Afrique du Sud) sur le pluralisme et l’indépendance des médias.

Par