Le Conseil des ministres du 02 août 2017 a statué sur les cas de malversations au niveau du Fonds national de la microfinance. En effet, il a été constaté que lors du passage de l’ancien ministre Komi Koutché à la tête du Fnm, il y a eu un manque à gagner de 60 milliards de francs Cfa.
Selon les indiscrétions, ce manque à gagner est la conséquence de l’existence de crédits irrégulièrement touchés, des crédits non remboursés, des marchés gré à gré, des dépenses non justifiées, et non pertinentes. Ces griefs soulevés contre le ministre Koutché relance le débat sur la gestion qui a été faite du Fonds national de la microfinance sous l’ancien président Yayi Boni.
En effet, plusieurs voix s’étaient élevées pour dénoncer la politisation à outrance de cette structure qui était censée être au service des pauvres afin de les autonomiser. Mais hélas, la prévarication des ressources est passée par là, à en croire les résultats du rapport d’audit.
Komi doit se mettre à la disposition de la justice
Nul n’est au-dessus de la loi et Komi Koutché devrait le savoir. Les faits qui lui sont reprochés sont commis lors de son passage en tant que directeur du Fnm. Alors ne bénéficiant pas d’une quelconque immunité pouvant l’empêcher d’être à la disposition de la justice, Komi Koutché devrait laver son honneur et apporter les éléments probants de son innocence. Ne pas le faire amènera à dire qu’il se reproche quelque chose. Il ne servira à rien de passer par son compte Facebook ou les réseaux sociaux pour justifier les actes posés.
A. N. A