Déjà quelques mois que le football béninois se fraie un passage de sortie de crise. Interpellé, samedi 30 septembre dernier, le président de la Fédération béninoise de football (Fbf), Moucharaf…

Football / Mise en œuvre du protocole d’accord du 23 décembre 2016: Moucharaf Anjorin, fait le point

Football / Mise en œuvre du protocole d’accord du 23 décembre 2016: Moucharaf Anjorin, fait le point

Déjà quelques mois que le football béninois se fraie un passage de sortie de crise. Interpellé, samedi 30 septembre dernier, le président de la Fédération béninoise de football (Fbf), Moucharaf Anjorin, est revenu sur la mise en œuvre du protocole d’accord du 23 décembre 2016. Il s’est également prononcé sur le championnat national qui est à mi-parcours.

Rassurer les acteurs de la grande famille du football béninois, tel est l’objectif de l’intervention du président de la Fédération béninoise de football, Moucharaf Anjorin, samedi 30 septembre dernier. Il s’agissait, selon lui, de les mettre au même niveau d’informations.
Il a rappelé le contexte du protocole d’accord intervenu le 23 décembre 2016 et a souligné qu’il est l’expression de la volonté du président de la République, Patrice Talon, de voir le ballon rouler à nouveau sur les stades. Il a indiqué que le protocole est en train d’être respecté point par point. Le président de la Fbf a évoqué le nombre des membres du comité exécutif de la fédération qui est passé de 15 à 21, après l’organisation du Congrès du 7 janvier dernier. Aujourd’hui, se réjouit le président de la fédération, les championnats nationaux de Ligue 1, de Ligue 2 et de Ligue 3, sans oublier les championnats régionaux, sont effectifs. Déjà, informe-t-il, la commission de relecture des textes a été mise en place dans la perspective de la prochaine élection au niveau de la fédération. Moucharaf Anjorin a toutefois déploré la démission de certains des membres de son comité de transition.
Pour ce qui est des championnats nationaux, il a rendu hommage aux présidents des différents clubs qui évoluent sans accompagnements. Se prononçant par rapport à ceux qui menacent de se retirer, si les moyens ne sont pas mis à leur disposition, il s’est voulu rassurant. Il les a exhortés à la patience. Seulement, il a tenu à leur préciser que ce n’est pas une obligation pour l’Etat de les accompagner ou de les subventionner, les invitant toutefois à ne pas perdre patience, le Gouvernement étant à pied d’œuvre.