À la faveur d’une déclaration, l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (Alma) se réjouit de l’engagement pris ce mardi 24 avril par les membres du Commonwealth, de réduire de…

Lutte contre le paludisme en Afrique: Les dirigeants s’engagent de réduire à moitié le nombre de cas en cinq ans

Lutte contre le paludisme en Afrique: Les dirigeants s’engagent de réduire à moitié le nombre de cas en cinq ans

À la faveur d’une déclaration, l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (Alma) se réjouit de l’engagement pris ce mardi 24 avril par les membres du Commonwealth, de réduire de moitié le nombre de personnes souffrant du paludisme, à l’occasion de la réunion des chefs de gouvernement.

Ce 24 avril, à Dar es Salaam en Tanzanie, l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (Alma) s’est réjoui de l’engagement pris le même jour par 53 dirigeants du Commonwealth – Communauté des Nations – à réduire de moitié le nombre de cas de paludisme dans l’ensemble de la Communauté des Nations dans les cinq prochaines années.

Cet engagement déterminant fait suite au sommet contre le paludisme tenu à Londres, la semaine dernière. Une occasion pour les dirigeants de pays touchés par la maladie, les donateurs et la communauté internationale de prendre de nouvelles résolutions. Ceux-ci avaient invité les dirigeants du Commonwealth à agir pour vaincre le paludisme.
Selon la déclaration de l’Alma, l’engagement pris hier par le Commonwealth pourrait éviter 350 millions de cas de paludisme et sauver 650 000 vies. « 90 % des cas d’infection ou de décès par le paludisme sont enregistrés sur le continent africain et cette nouvelle détermination à éliminer la maladie aura un impact sur l’ensemble du continent », précise la déclaration.
Des dirigeants africains ont affirmé leur détermination à éliminer le paludisme. Douze pays d’Afrique, membres du Commonwealth, ont annoncé de nouveaux engagements.
Aussi, l’Alliance des dirigeants africains engagés contre le paludisme s’est engagée à aider les pays membres à introduire et renforcer l’utilisation des tableaux de bord et dispositifs de suivi d’actions nationaux et sous-nationaux du paludisme. Dans la perspective du Cadre catalytique pour éliminer le Sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique à l’horizon 2030, ils se sont engagés à soutenir un financement intérieur accru par le secteur public comme par le secteur privé.
Avec 90 % de personnes à risque, la population du Commonwealth est disproportionnellement exposée au paludisme. Si le paludisme coûte 12 milliards de dollars US par an aux économies africaines en pertes directes, on estime également à 700 000 livres sterling le coût de la perte commerciale pour le Royaume-Uni.
L’engagement de cette semaine de la part du Commonwealth, des gouvernements africains, des donateurs et de la communauté internationale montre que le monde est décidé à vaincre le paludisme.
L’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (Alma), fondée en 2009, est une coalition de chefs d’État et de gouvernement africains coopérant à travers les frontières pour éliminer le paludisme d’ici 2030. Tous les pays de l’Union africaine sont membres de l’Alma.