Je ne me  rappelle pas de son vrai nom. Mais je sais que KGB c’est le diminutif de ses nom et prénoms. Et je sais que son nom de famille…

La Loupe : KGB ou la boîte de Pandore

La Loupe : KGB ou la boîte de Pandore

Je ne me  rappelle pas de son vrai nom. Mais je sais que KGB c’est le diminutif de ses nom et prénoms. Et je sais que son nom de famille c’est Kiki Sagbe. Originaire de la commune d’Avrankou.

KGB, l’un des mafieux les plus redoutables du Bénin depuis longtemps, a atterri enfin au Bénin. Il est probablement déposé à la prison civile de Cotonou. Lomé a fini par céder. Ce n’était pas aussi évident que ça. KGB n’est pas un détenu comme les autres. La preuve est que, avant de se faire embarquer finalement, il a pu mettre la main sur le plaignant. Par le service de ses avocats, et leur dynamisme,  il est parvenu à obtenir du Bénin et du Togo, la confiscation de la liberté du plaignant,  qui se trouve être un libanais bien connu du milieu des affaires béninois.

Son nom, je ne le sais que peu. Mais il est selon la victime principale une pièce à conviction  dans la suite du débat juridique.

Maintenant que KGB est à Cotonou, des têtes risquent de tomber. Avec KGB, quand on dit que des têtes vont tomber,  tenez-vous tranquilles. Il ne s’agit pas du tout des lampistes. Il s’agit comme dans le dossier du receleur Hamani Tidjani, de gros morceaux les plus insoupçonnables.

Un jeune homme d’affaires, qui a requis l’anonymat a laissé entendre ce soir, que, KGB à Cotonou, si tout se passe dans les règles de l’art, la République va exploser, ou risque d’exploser.

Il s’est laissé échapper que, au service de l’immigration de Cotonou, c’est le  branle-bas. Les inspecteurs de police et leurs patrons hiérarchiques, ont perdu le sommeil depuis ce soir. KGB serait le patron incontesté et incontestable de la mafia des faux visas, et des fausses identités. L’homme à mille identités et surtout celui par qui passe la confession,  ou du moins, le patron de la confection de faux passeports et de faux visas.

L’affaire KGB a quelques ressemblances avec l’affaire Hamani, dès lors que l’on apprend que pour le cas d’espèce, la hiérarchie policière est inquiète,  si des déballages se font. L’administration policière, et la classe politique, dans toute sa diversité risquent beaucoup. La source de financement de nombre de députés risque de tarir miraculeusement. Certains hommes d’affaires ont toute la chance, pendant qu’il est encore possible, de prendre la clé des champs.

Des plus connus, aux plus insoupçonnables.

Je le répète,  si l’affaire KGB, doit suivre toute la procédure, et se dérouler sans obstacles,  la République du Benin tremblera.

Qu’on le veuille ou pas.

Dine ABDOU