Un homme, la quarantaine a tué hier, lundi 11 février, dans un village de Lokossa dans le Mono, son épouse avant de se donner la mort. A l’origine de ce…

Lokossa: Un homme tue son épouse et se donne la mort

Lokossa: Un homme tue son épouse et se donne la mort

Un homme, la quarantaine a tué hier, lundi 11 février, dans un village de Lokossa dans le Mono, son épouse avant de se donner la mort. A l’origine de ce drame, de fréquentes polémiques au sujet de la paternité de leur enfant aînée, une fille d’environ 17 ans.

Le couple vivait à Ganhotinsa, un des dix villages de l’arrondissement d’Agamé, dans la commune de Lokossa. Comme à son habitude, il y a eu hier une dispute qui, cette fois, s’est soldée par la mort du mari et de son épouse. Les corps sans vie des deux, exposés chez eux, présentaient de grosses entailles. Celui de la femme, quant à lui, est amputé d’un bras. Témoins de la scène macabre, des habitants du village de Ganhotinsa racontent que muni d’une machette, le mari a arraché un bras à son épouse et l’a violentée jusqu’à la tuer avant de se donner la mort. Samedi dernier, de vives altercations ont déjà eu lieu entre l’homme et la femme.
Selon les mêmes sources, l’homme et son épouse ont souvent de fréquentes et chaudes discussions au sujet du père biologique de leur enfant aînée, une fille de 17 ans environ. À les en croire, tout serait parti de la femme, âgée d’environ quarante ans, qui aurait avoué récemment à son mari qu’il n’est pas le père de sa fille. Depuis cet aveu, précisent les mêmes sources, la femme faisait l’objet de toutes sortes de menaces de mort de la part de son mari avec qui elle a eu, au total, six enfants.
Personne ne pouvait imaginer que la crise allait tourner au drame au point d’emporter et le mari et la femme, se lamentent les proches des deux défunts. Dans les rangs des familles éplorées, c’est la désolation, la tristesse et la consternation.
Le chef de l’arrondissement d’Agamé, Justin Hounsounou, a déploré cet extrémisme violent et invité ses administrés à privilégier le dialogue en toutes circonstances. Après les constats d’usage et sur instruction du procureur de la République près le tribunal de Lokossa, les deux corps ont été déposés à la morgue du Centre hospitalier départemental situé à Lokossa par les éléments de la Police républicaine.