Pour un scrutin apaisé sur toute l’étendue du territoire national, dimanche prochain, la Police républicaine veille au grain. C’est ce mot d’ordre plein d’engagement et de mise au point, que…

Gestion sécuritaire du scrutin du 28 avril dans le septentrion: Une approche commune convenue avec les chefs d’unités

Gestion sécuritaire du scrutin du 28 avril dans le septentrion: Une approche commune convenue avec les chefs d’unités

Pour un scrutin apaisé sur toute l’étendue du territoire national, dimanche prochain, la Police républicaine veille au grain. C’est ce mot d’ordre plein d’engagement et de mise au point, que le directeur général de la Police répubicaine, Nazaire Hounnonkpè, a adressé aux chefs des unités du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora et de la Donga venus le rencontrer hier, mercredi 24 avril à Parakou.

Une séance de travail a réuni hier, mercredi 24 avril à Parakou, les chefs d’unités de police des départements du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora et de la Donga, avec le directeur général de la Police républicaine, le général Nazaire Hounnonkpè. L’occasion leur a permis d’échanger et de convenir d’une approche commune, dans le cadre de la gestion sécuritaire des législatives du dimanche 28 prochain.
« Par rapport à la tension dans laquelle le scrutin veut se dérouler, la police doit jouer son rôle. Celui de garantir la paix et la sécurité des personnes et de leurs biens, ainsi que la protection des institutions et installations de l’Etat », a indiqué le général Nazaire Hounnonkpè. « Si, au regard des différentes menaces, nous ne peaufinons pas les stratégies et les méthodes, nous pourrons éventuellement être débordés », a-t-il averti.
Les chefs d’unités ont profité de la séance pour mieux cerner l’esprit et la lettre des articles 238, 239 et 240 du Code pénal. Ce sont ces articles qui, encadrent toutes les formes de manifestations. « Lorsque le législateur prend des dispositions, il revient à la police de les faire respecter », a insisté Nazaire Hounnonkpè. « Il s’agit également de leur demander de sensibiliser au maximum les populations, afin qu’elles ne tombent pas naïvement dans les pièges des individus mal intentionnés. Certains peuvent les pousser à poser des actes de vandalisme, mais elles seront les seules à en répondre devant les autorités judiciaires. Mais lorsqu’on pense à sa vie, à sa famille et à sa profession, il y a des risques qu’il ne faut pas prendre», a poursuivi le directeur général de la Police républicaine. « Dans tous les cas, nous sommes à l’ère du numérique et nous aurons les images de tous ceux qui vont commettre des actes de vandalisme. Ils vont être recherchés pendant tout le temps que durera la prescription de l’action publique », a-t-il insisté.
Outre la lecture des trois articles sus cités, les commissaires ont également eu droit à celle de l’article 3 de la loi portant création de la Police républicaine. «Chaque individu a le droit d’avoir sa conviction politique, mais au plan professionnel, nous avons des obligations professionnelles auxquelles nous ne saurions déroger. Votre conviction politique personnelle ne doit pas empiéter sur vos obligations professionnelles », a fait observer Nazaire Hounnonkpè, en s’adressant aux chefs d’unités.
« Les élections n’arrêtent pas le fonctionnement de la Police
républicaine », a une nouvelle fois mis en garde Nazaire
Hounnonkpè. Il annonce un déploiement conséquent de ses éléments sur le terrain afin que les populations puissent aller accomplir leur devoir civique en toute quiétude. « Nous ferons tout ce qui sera en notre pouvoir, quoi qu’il en coûte, pour préserver l’ordre public et la sécurité intérieure », a-t-il promis, avant d’ajouter, « nous ne devons pas faillir et nous n’avons pas le droit de faillir ». A cette séance de travail, il avait à ses côtés les directeurs départementaux de la Police républicaine des quatre départements du septentrion.

Pour un scrutin apaisé sur toute l’étendue du territoire national, dimanche prochain, la Police républicaine veille au grain. C’est ce mot d’ordre plein d’engagement et de mise au point, que le directeur général de la Police répubicaine, Nazaire Hounnonkpè, a adressé aux chefs des unités du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora et de la Donga venus le rencontrer hier, mercredi 24 avril à Parakou.

Une séance de travail a réuni hier, mercredi 24 avril à Parakou, les chefs d’unités de police des départements du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora et de la Donga, avec le directeur général de la Police républicaine, le général Nazaire Hounnonkpè. L’occasion leur a permis d’échanger et de convenir d’une approche commune, dans le cadre de la gestion sécuritaire des législatives du dimanche 28 prochain.
« Par rapport à la tension dans laquelle le scrutin veut se dérouler, la police doit jouer son rôle. Celui de garantir la paix et la sécurité des personnes et de leurs biens, ainsi que la protection des institutions et installations de l’Etat », a indiqué le général Nazaire Hounnonkpè. « Si, au regard des différentes menaces, nous ne peaufinons pas les stratégies et les méthodes, nous pourrons éventuellement être débordés », a-t-il averti.
Les chefs d’unités ont profité de la séance pour mieux cerner l’esprit et la lettre des articles 238, 239 et 240 du Code pénal. Ce sont ces articles qui, encadrent toutes les formes de manifestations. « Lorsque le législateur prend des dispositions, il revient à la police de les faire respecter », a insisté Nazaire Hounnonkpè. « Il s’agit également de leur demander de sensibiliser au maximum les populations, afin qu’elles ne tombent pas naïvement dans les pièges des individus mal intentionnés. Certains peuvent les pousser à poser des actes de vandalisme, mais elles seront les seules à en répondre devant les autorités judiciaires. Mais lorsqu’on pense à sa vie, à sa famille et à sa profession, il y a des risques qu’il ne faut pas prendre», a poursuivi le directeur général de la Police républicaine. « Dans tous les cas, nous sommes à l’ère du numérique et nous aurons les images de tous ceux qui vont commettre des actes de vandalisme. Ils vont être recherchés pendant tout le temps que durera la prescription de l’action publique », a-t-il insisté.
Outre la lecture des trois articles sus cités, les commissaires ont également eu droit à celle de l’article 3 de la loi portant création de la Police républicaine. «Chaque individu a le droit d’avoir sa conviction politique, mais au plan professionnel, nous avons des obligations professionnelles auxquelles nous ne saurions déroger. Votre conviction politique personnelle ne doit pas empiéter sur vos obligations professionnelles », a fait observer Nazaire Hounnonkpè, en s’adressant aux chefs d’unités.
« Les élections n’arrêtent pas le fonctionnement de la Police
républicaine », a une nouvelle fois mis en garde Nazaire
Hounnonkpè. Il annonce un déploiement conséquent de ses éléments sur le terrain afin que les populations puissent aller accomplir leur devoir civique en toute quiétude. « Nous ferons tout ce qui sera en notre pouvoir, quoi qu’il en coûte, pour préserver l’ordre public et la sécurité intérieure », a-t-il promis, avant d’ajouter, « nous ne devons pas faillir et nous n’avons pas le droit de faillir ». A cette séance de travail, il avait à ses côtés les directeurs départementaux de la Police républicaine des quatre départements du septentrion.