Le ministre des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, a lancé ce lundi, à l’école primaire publique d’Agoua dans la commune de Bantè, les épreuves du Certificat d’études primaires (Cep)…

Cep 2020 dans un contexte de Covid-19: Les épreuves lancées à Bantè sous de bons auspices

Cep 2020 dans un contexte de Covid-19: Les épreuves lancées à Bantè sous de bons auspices

Le ministre des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, a lancé ce lundi, à l’école primaire publique d’Agoua dans la commune de Bantè, les épreuves du Certificat d’études primaires (Cep) session de juillet 2020. L’examen a démarré sous de bons auspices avec le respect des gestes barrières contre le Covid-19.

C’est parti pour trois jours de composition de l’examen du Certificat d’études primaires (Cep) session de juillet 2020 ! Le top de la composition a été donné ce lundi par le ministre des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou dans la commune de Bantè, précisément à l’école primaire publique d’Agoua. Il sonnait exactement 7 h 02 min quand le cortège de la délégation ministérielle s’est immobilisé devant le centre d’examen. Ici, planchent 215 candidats dont 15 absents répartis dans sept salles.
Sous un ciel clément, le ministre et sa suite dont le préfet du Zou assurant l’intérim de celui des Collines, Firmin Kouton, ont été accueillis par le maire de Bantè, Edmond Laourou et le chef centre, Paul Koffi. Au pas de charge, Salimane Karimou a sillonné chacune des sept salles de composition pour constater de visu le respect des mesures barrières édictées pour contrer la maladie à coronavirus.

Il a noté avec satisfaction qu’une quinzaine de dispositifs de lavage des mains à l’eau et au savon ont été installés d’abord à l’entrée de l’école puis devant chaque salle. En plus du savon liquide, il y avait aussi du gel hydro-alcoolique au niveau de chaque dispositif pour permettre à tous les candidats et les surveillants de laver leurs mains. Le ministre Salimane Karimou a relevé également que tous les candidats et les surveillants de salle ont porté leurs masques. Mieux, la mesure de distanciation sociale avec l’exigence aux candidats de s’installer en salle de façon ziz zag a été respectée. Partout où elle est passée, l’autorité ministérielle a dopé le moral aux candidats. Elle leur a dit qu’il s’agit d’un examen, c’est-à-dire une évaluation à laquelle ils sont habitués en classe. Salimane Karimou a invité les candidats à ne pas avoir peur et à être sereins. Car, il n’y a rien de sorcier dans ce qui leur sera demandé. Seulement, le ministre invitera les candidats à ne pas se jeter sur les questions. Il faut qu’ils lisent les épreuves correctement avant de répondre aux questions. Et tout se passera bien pour eux à l’issue de la composition, assure-t-il. Salimane Karimou a aussi conseillé les candidats de toujours garder sur eux leurs cartes d’identité et aussi leurs masques obligatoires pour leur accès en salle. Le ministre a achevé son périple par la visite de la salle des surveillants de salles.

Année blanche conjurée

Ici, Salimane Karimou a échangé avec les surveillants de salles en les appelant à faire surtout preuve de sagesse, de responsabilité et de professionnalisme dans l’accomplissement de leur mission dans le strict respect des dispositions légales et réglementaires. En tout cas, selon lui, tout acte répréhensible sera sévèrement puni. Car, insiste le ministre, les surveillants de salles doivent se garder de souffler les réponses aux candidats. « Les fraudes aux examens sont proscrites et sévèrement punies », rappelle Salimane Karimou. « Il faut éviter les fraudes et promouvoir le mérite pour permettre aux enfants d’être fiers de leurs résultats », poursuit le ministre. Pour cela, les surveillants de salles ont été tous priés de déposer leurs portables dans le bureau du chef centre pour éviter toute manipulation téléphonique une fois en salle.
Après quoi, à 8 h 19 min, le ministre retourne dans la salle n°1 pour procéder à l’ouverture des plis contenant la première épreuve de composition, celle de la Compréhension de l’Ecrit encore appelée Lecture. Mais avant, le ministre a fait constater par les candidats que l’épreuve est bien emballée et que le pli n’a pas été éventré quelque part avant le lancement de l’épreuve. L’ouverture des enveloppes contenant l’épreuve a été même faite par un candidat. Les officiels se sont ensuite retirés au bureau du chef centre où les épreuves ont été distribuées à chaque surveillant qui s’est dirigé vers sa salle. A 8 h 30 mn, retentit la sirène du centre. Le top de l’examen est ainsi donné. Le ministre et sa suite ont symboliquement distribué les épreuves dans la salle n°2 du centre. Cette distribution consacre le lancement officiel, depuis l’Epp Agoua, du Cep session de juillet 2020 qui se déroule dans 746 centres d’examen sur toute l’étendue du territoire national pour 206 313 candidats. Pour le ministre des Enseignements maternel et primaire, le Cep 2020 augure de bons résultats. Cela, souligne-t-il, au regard des efforts fournis et de la mobilisation des uns et des autres face aux défis liés au Covid-19. Il se réjouit que le challenge ait été relevé à travers l’organisation réussie de l’examen dans ce contexte de crise sanitaire. Salimane Karimou félicite tous les artisans de cette victoire, notamment le gouvernement, les partenaires techniques et financiers ainsi que les acteurs de l’école béninoise. La mobilisation de tous contre la pandémie du Covid-19 a permis aujourd’hui au Bénin d’éviter, dit-il, une année blanche dont les conséquences auraient été financièrement dommageables, surtout aux parents d’élèves.

Quid du choix d’Agoua?

Le ministre Salimane Karimou a fait savoir par ailleurs que le choix de Bantè, précisément d’Agoua pour abriter la cérémonie de lancement du Cep 2020 n’a pas été fait au hasard. Selon lui, il fait suite au faible taux de scolarisation et de réussite au Cep dans cette commune l’année dernière. Priorité a été donnée à la localité, explique le ministre, pour amener les populations à continuer de croire en l’école et à savoir qu’elles ont l’obligation non seulement d’y inscrire leurs enfants mais aussi de les y maintenir pour aller le plus loin possible dans leurs études.
Th. C. N.