(Elle défend un budget en hausse de 150 % )Le ministère du Numérique et de la Digitalisation aura besoin d’un montant de 24, 252 milliards FCfa pour la réalisation de…

Face à la Commission budgétaire du Parlement : Aurélie Adam Soulé dévoile ses priorités pour 2022

Face à la Commission budgétaire du Parlement : Aurélie Adam Soulé dévoile ses priorités pour 2022

(Elle défend un budget en hausse de 150 % )
Le ministère du Numérique et de la Digitalisation aura besoin d’un montant de 24, 252 milliards FCfa pour la réalisation de ses nobles ambitions dans son secteur en 2022, surtout dans le domaine des médias. La ministre Aurélie Adam
Soulé Zoumarou a convaincu ce jeudi, la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale, pour que ce budget soit accordé à son département ministériel l’année prochaine.

Exercice de routine réussi, ce jeudi 18 novembre, par la ministre du Numérique et de la Digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale. L’autorité ministérielle a défendu le projet de budget de son département au titre de l’année 2022. Lequel s’élève à un montant de 24 252 534 000 FCfa contre 9 696 089 000 FCfa en 2021, soit une hausse de 150 %. Cet accroissement se justifie notamment par la prise en compte des dépenses de fonctionnement des structures de l’ex-ministère de la Communication et de la Poste et la mise en œuvre de nouveaux projets structurants dans le secteur du Numérique et de la Digitalisation et celui des médias en 2022.
Face à la presse parlementaire à l’issue des travaux avec la commission budgétaire, la ministre a annoncé qu’en matière de numérique, son ministère va continuer la digitalisation de l’administration publique avec l’enregistrement de l’offre sur le portail des e.services et l’implication de toutes les zones sectorielles. «Nous allons également passer à l’échelle pour certains projets qui ont été mis en œuvre en phase pilote au cours de l’année 2021 comme par exemple les projets de gestion électronique des documents, de gestion électronique des courriers et nous allons mettre en œuvre un projet pilote en 2022 sur l’archivage électronique ; ce qui nous permettra ensuite de passer à l’échelle comme pour les précédents projets », a ajouté Aurélie Adam Soulé Zoumarou. Autres priorités en 2022, le ministère compte continuer à densifier le réseau en fibre optique de façon à rapprocher le haut débit des populations et des entreprises et poursuivre les actions autour de la sécurité numérique, de la connectivité des collectivités locales et de l’opérationnalisation du Fonds d’appui à l’entreprenariat numérique.
Le secteur des médias ne sera pas du reste. Il est prévu à ce niveau un programme médias d’un montant de 9 522 453 000 FCfa destiné à assurer la modernisation du paysage audiovisuel et de la presse.

Les médias, une priorité

A cet effet, des enveloppes conséquentes sont prévues pour des projets visant à renforcer l’accès des citoyens aux médias et à l’information de qualité ; à renforcer l’autonomie financière des médias ; à moderniser les infrastructures de production des médias de service public pour la conquête d’une audience plus large et plus diversifiée et à assurer la disponibilité du réseau de collecte et de diffusion de la Télévision numérique terrestre au Bénin puis son accès à la population. « En 2021, grâce à l’autorisation du gouvernement, nous avons investi dans la modernisation du réseau Fm et en 2022, nous mettrons en œuvre des actions autour de la modernisation de la télévision publique sans oublier des actions autour de tout ce qui constitue la viabilisation ou la viabilité financière des médias », a expliqué à la presse parlementaire la ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou. Selon elle, les députés ont été très appréciatifs et satisfaits du fait que le ministère ait inscrit au rang de ses priorités en 2022, la dimension déconcentrée surtout dans le secteur du numérique et de la digitalisation. La qualité des services des réseaux Gsm et la nécessité pour le gouvernement et les régulateurs de continuer à mener des actions pour l’amélioration de ces services ont également préoccupé les députés de la Commission budgétaire. « Je leur ai fait comprendre que des actions étaient en cours notamment l’atlas de couverture qui sera très prochainement lancé par le régulateur afin de permettre aux citoyens d’avoir le pouvoir pour choisir les meilleurs services selon les informations qui seront mises à leur disposition sur la plateforme développée à cet effet », informe la ministre du Numérique et de la Digitalisation.

Par Thibaud C. NAGNONHOU