« Le congrès organisé par l’aile Golou est nul et non avenu et les décisions sont nulles et non avenues ». C’est la déclaration faite, hier, sur l’émission « Cartes…

Le député Gérard Gbénonchi à propos du congrès du PSD: « Ce congrès est nul et non avenu »

Le député Gérard Gbénonchi à propos du congrès du PSD: « Ce congrès est nul et non avenu »

« Le congrès organisé par l’aile Golou est nul et non avenu et les décisions sont nulles et non avenues ». C’est la déclaration faite, hier, sur l’émission « Cartes sur Table » de la radio Océan Fm, par le député Gérard Gbénonchi, qui trouve absurde la composition d’un nouveau bureau exécutif national issu de ce congrès. Selon ses explications, « convoquer un congrès dans cette atmosphère, c’est manquer de considérations pour les militants, fouler aux pieds les textes de la République ainsi que les statuts du parti ». Et pour cause, selon lui, les statuts du parti précisent qu’il faut saisir les fédérations au moins deux semaines avant la tenue du congrès, ce qui n’a pas été fait par le camp Golou. Mieux, l’ordonnance du juge a interdit tout congrès et aucun des deux camps n’avait à organiser de congrès. « La décision du juge du tribunal est claire mais tout le monde n’a pas compris dans le sens normal. Le juge a interdit tout congrès et aucun des deux camps n’avait à organiser de congrès », a-t-il rappelé. A en croire Gérard Gbénonchi, la seule partie qui pourra convoquer un congrès est l’aile de Clément Ebo, reconnue par le Ministre de l’intérieur comme étant le Président du PSD, suite au récépissé qui prend acte des changements intervenus à la tête du parti. « Le PSD est dirigé par Clément Ebo et quiconque dit le contraire est une diversion. Ne se proclame pas président qui veut et à ce jour, c’est Clément Ebo qui est le président », a-t-il précisé. Le nouveau bureau exécutif national du président Emmanuel Golou ne sera donc pas reconnu par le Ministère de l’intérieur. Toujours au cours de cette émission, l’invité a porté la lumière sur les causes de cette crise qui règne au sein du PSD. A en croire Gérard Gbénonchi, cette crise est due à la « gestion opaque et au non-respect des textes par le président Emmanuel Golou ». Il dénonce aussi « une gestion dictatoriale ainsi que la tenue, dans la clandestinité, de certaines réunions du Bureau exécutif national dont les résolutions sont appliquées à tous les membres du parti ». Certaines décisions, poursuit-il, indexent des textes du statut que personne ne peut vérifier et les résolutions du bureau seraient imposées à tous. Pour finir, il rassure les militants du PSD de la tenue du congrès du PSD pour début septembre et de la constitution d’un bureau exécutif national digne des aspirations du parti.

Rastel DAN