Identifier les dysfonctionnements constatés dans la gestion de l’Etat-civil et proposer de nouvelles mesures pour l’efficiente de l’Etat-civil à la Mairie de Cotonou. C’est l’objectif des journées de réflexion qui se déroulent depuis hier, lundi 21 Aoùt 2017, dans la salle de conférence de la Maire de Cotonou. Initié par les autorités municipales en partenariat avec l’UNICEF, cet atelier porte sur le diagnostic participatif de l’Etat-civil à la Mairie de Cotonou. Ces deux jours de réflexions permettront aux participants d’analyser les forces, faiblesses, opportunités et menaces qui pèsent sur la gestion de l’Etat-civil à la Mairie de Cotonou. Il s’agit d’une démarche initiée par les autorités municipales en vue de mettre en place des outils favorables à une gestion efficace de l’Etat-civil et d’identifier les problèmes qui entravent le développement du secteur dans la commune de Cotonou. Autour du Maire intérimaire Isidore GNONLONFOUN et des cadres de son administration, il y a des techniciens venus de la Direction générale de l’Etat civil, de l’UNICEF et autres. Plusieurs communications ont été programmées pour faire toucher du doigt aux participants, d’une part l’état des lieux de la situation de l’état-civil dans la commune de Cotonou et d’autre part de proposer des solutions appropriées aux différents problèmes identifiés. Dans son mot introductif, le Secrétaire Général Adjoint de la Mairie de Cotonou Mme Ginette N. AZAN-GNADJI a rappelé les dispositions légales et règlementaires qui encadrent la gestion de l’Etat-civil au Bénin notamment le Code de la personne et de la famille. “L’Etat-civil est un processus. On y entre par la naissance et en sort par le décès qui ouvre d’autres processus de constatations administratives gérées par l’Etat-civil”, a déclaré la SGA de la Mairie de Cotonou. Toutes choses qui montrent l’importance de ce secteur dans la gestion de la cité. Selon le représentant de la Direction générale de l’Etat-civil, le secteur est malade et il urge de l’assainir. C’est pour cette raison qu’il a salué l’initiative des autorités municipales de Cotonou qui contribue à jeter les bases de cette réforme nécessaire du secteur de l’Etat-civil à Cotonou. Procédant à l’ouverture solennelle des travaux, le Maire intérimaire Isidore GNONLONFOUN n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à l’UNICEF et à tous ceux qui ont contribué à la tenue effective de l’atelier. Il a, pour finir, invité les participants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour des résultats directement exploitables.