Le juge du quatrième cabinet d’instruction du tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo n’a pu entendre Parfaite « Dieu esprit saint » encore appelée Daagbo et le…

Affaire meurtre et pratique de charlatanisme au Tribunal de Porto-Novo : Daagbo et le pape de Banamè n’ont pas comparu

Affaire meurtre et pratique de charlatanisme au Tribunal de Porto-Novo : Daagbo et le pape de Banamè n’ont pas comparu

Le juge du quatrième cabinet d’instruction du tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo n’a pu entendre Parfaite « Dieu esprit saint » encore appelée Daagbo et le pape Christophe XVIII, ce jeudi 21 septembre.

Jusque tard dans la nuit, hier, Vicentia Tadagbé Tchranvoun-Kinni et Mathias Vigan (leurs identités à l’état civil) n’ont pas fait signe de vie alors qu’ils étaient convoqués pour 9 h. Les deux prévenus n’ont pas répondu à la convocation du juge en charge de l’affaire de complicité de meurtre et de pratique de charlatanisme pour laquelle sont écroués à la prison civile de Porto-Novo, quatre prêtres de la secte dénommée « l’église catholique reformée ». Aucune raison n’a été officiellement avancée pour justifier l’absence des deux dignitaires de cette confession religieuse. Une source judiciaire proche du dossier informe que les deux prévenus auraient eu quelques difficultés. C’est pour cette raison qu’ils n’ont pu comparaître. Mais de quel genre de difficulté s’agit-il ? Cette source judiciaire ne donne pas plus de détails. Un des avocats des prévenus, approché hier dans la cour du tribunal, n’a pas voulu se lancer dans des conjectures ou des commentaires à ce sujet, l’affaire étant toujours en instruction devant la justice. Toutefois, le conseil dit s’étonner de la forte médiatisation dont fait l’objet le dossier depuis mercredi dernier. Pour lui, ce matraquage médiatique laisse à désirer et l’oblige à observer une certaine prudence avec ses clients.
Il revient alors au magistrat instructeur d’apprécier la non comparution des prévenus et d’en tirer les conséquences de droit. Soit il leur adresse une autre convocation ou soit il passe à la vitesse supérieure en décernant à leur encontre un mandat d’arrêt pour mettre en branle la force publique pour les appréhender et les faire comparaître de force. C’est dire que les deux dignitaires de la secte de Banamè sont toujours dans de beaux draps?

Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau