(Un gouvernement sans star politique) Si on était dans le domaine du sport, précisément en football, les observateurs avertis n’hésiteront pas à constater que la feuille de match du coach…

Deuxième gouvernement de la Rupture : Talon, seul maître à bord

Deuxième gouvernement de la Rupture : Talon, seul maître à bord

(Un gouvernement sans star politique)
Si on était dans le domaine du sport, précisément en football, les observateurs avertis n’hésiteront pas à constater que la feuille de match du coach Talon n’est pas garnie en acteurs politiques.

Contrairement à ce qui se susurrait ici et là, le deuxième gouvernement de Patrice Talon ne comporte ni de députés, ni d’acteurs politiques influents. De Modeste Kérékou à Abdoulaye Bio Tchané en passant par Adidjath Mathys, Auelien Agbenonci, Joseph Djogbenou et bien d’autres figures, il n’y a pas de figure emblématique qui pèse sur l’échiquier national et dont l’entrée ou le maintien au gouvernement aura attiré tous les regards comme un Neymar recruté au Psg (Paris Saint Germain) à la faveur du mercato. Si Patrice Talon avait nommé un Barthélémy Kassa, un Augustin Ahouanvoebla, un Raphael Akotègnon, un Abraham Zinzindohoué ou un Luc Atrkpo, le débat ne serait pas le même dans l’opinion que ce qui a cours. A y voir de près, en dehors des quelques curiosités notamment la nomination de la ministre de l’Economie numérique (34 ans) et du renforcement du portefeuille de Homeky Oswald, plus grand-chose à se mettre sous la dent au point où quand on jette un coup d’œil dans la «classe » gouvernementale, on ne voit que le numéro 1, Patrice Talon comme seul maître à bord. Est-ce une option du chef qui a certainement tiré leçon des conséquences  de la starisation de l’Exécutif ? Sinon, selon les informations reçues de sources crédibles, Patrice Talon aurait posé ses conditions pour limiter l’envahissement de ces figures bien connues du champ politique en leur demandant tout simplement d’opérer un choix entre entrer au gouvernement pour ne plus se voir positionner sur la liste pour les législatives ou bien opter en même temps pour le Parlement. Il semble que ce fut le facteur limitatif. Peut-être que, comme tout chef, le chantre du Nouveau départ ne veut pas se voir ravir la vedette par ces stars sur le terrain. Ou bien qu’il ne veut pas qu’on soit plus préoccupé par sa réélection au Parlement ou son positionnement sur une probablement liste pour s’écarter des vrais défis. Dans l’un ou l’autre des cas, il semble que le chef de l’Etat a bien voulu prévenir que guérir.

Worou BORO