Le directeur général des Eaux, Forêts et Chasses, Séverin K. N’Sia a procédé, lundi 13 novembre dernier, à la clôture de la première édition de la foire des activités alternatives…

Foire des activités alternatives génératrices de revenus: Un pari gagné dans la protection des aires protégées

Foire des activités alternatives génératrices de revenus: Un pari gagné dans la protection des aires protégées

Le directeur général des Eaux, Forêts et Chasses, Séverin K. N’Sia a procédé, lundi 13 novembre dernier, à la clôture de la première édition de la foire des activités alternatives génératrices de revenus autour des forêts classées et aires protégées du Bénin. Les fruits ont tenu la promesse des fleurs, se réjouissent les organisateurs au terme de la manifestation.

Près de 8 millions de francs d’affaires et environs 4500 visiteurs pour les quatre jours, la première foire des activités alternatives génératrices de revenus autour des forêts classées et aires protégées du Bénin a vécu. Au terme des activités qui se sont déroulées du 10 au 13 novembre, les organisateurs notent une triple satisfaction : celle des bailleurs, des bénéficiaires et des acteurs. Cette activité a révélé les efforts déployés en vue de mettre fin à la pression anthropique sur les forêts classées et les parcs nationaux. Un bilan reluisant imputable à la prompte et favorable réaction de ses pairs et suite aux instructions reçues du directeur général des Eaux, Forêts et Chasses, a déclaré le capitaine Emmanuel Gbédji, chef service Activités alternatives génératrices de revenus. Une moisson dont le forestier a livré les résultats sur les plans social, économique et relationnel, citant le brassage de forains venus d’un peu partout des deux parcs et des forêts classées, les ressources engrangées suite aux ventes et les relations et liens tissés.
La représentante de la Banque mondiale, Salimata Diallo-Foullea, a salué tous ceux qui ont contribué à la réussite de la foire. Pour elle, la préoccupation de son institution est de connaître les perspectives pour que l’initiative impacte les populations ; l’autre préoccupation est de voir les bénéficiaires former d’autres acteurs sur le terrain. Elle a enfin réitéré la disponibilité de la Banque mondiale à accompagner le Bénin dans ses efforts pour conserver la biodiversité dont regorgent ses aires protégées.
Des forêts dont le directeur général des Eaux, Forêts et Chasses, Séverin K. N’Sia a félicité les bénéficiaires des activités alternatives génératrices de revenus d’avoir réussi le pari de l’organisation de cette première édition de la foire. Ils ont compris, selon lui, que le bonheur n’est pas dans la destruction des forêts et qu’ils ont aujourd’hui à leur portée d’autres sources de revenus. Les témoignages, apprécie le directeur général des Eaux, Forêts et Chasses, viennent confirmer l’étude socio-économique réalisée sur les forêts et qui a conclu à la mise en place du Projet de gestion des terroirs riverains – financement additionnel (Pgftr-Fa) et du Projet d’appui à la gestion des aires protégées (Pagap).
Pour Séverin K. N’Sia, l’utilité du Pgftr est de permettre aux forêts et parcs de continuer à jouer leur rôle de réservoirs de la biodiversité. Le patron des forestiers a félicité les forains pour leur courage et s’est réjoui qu’ils regardent actuellement tous dans la même direction. «L’important, c’est la durabilité des activités alternatives génératrices de revenus. L’autre défi est de voir les bénéficiaires produire en quantité et en qualité pour satisfaire les besoins des populations », recommande-t-il.
Les exposants ont reçu des parchemins, preuve de leur participation à la foire. Ibouraima Sourakatou, Elizabeth Ahoga et leurs pairs exposants ont unanimement témoigné leur gratitude pour le financement des activités. Des activités qui leur auront permis de se libérer de la dépendance des forêts qui contribuent cependant à préserver le pays des effets pervers des changements climatiques du fait de la diminution de la pression antérieure qu’ils exerçaient sur les forêts