Dans une interview qu’il nous a accordée, Valère Houandinou, porté à la tête de la sélection nationale U20 du Bénin a répondu à nos questions. La préparation, l’objectif à lui assigner et son contrat sont les grandes lignes de cet entretien. Lisez-plutôt !!!
Que peut-on retenir de ce premier test ?
D’abord, il y a quelque chose qui m’a fait plaisir. Il y a longtemps que je ne suis plus au pays. Mais depuis toujours, on me dit qu’on n’a pas de joueurs au Bénin. Mais, c’est le contraire que je vois. Il y en a tellement et on doit faire beaucoup attention. Si non, tu vas avoir l’embarrât de choix.
Vous avez déjà de l’embarrât par rapport aux joueurs à sélectionner ?
Non ! Pas toute suite. Je n’ai pas encore l’embarrât de choix. Ils ont nombreux mais après 20, 25 minutes voire 30, je sais déjà qui est qui (…). Ils sont, à peu près 150 joueurs.On a essayé de retenir les meilleurs ; au moins 40 ou 45. Lesjoueurs qui ne sont pas retenus ne sont pas des mauvais mais ça dépend de ce que je veux.
Au Nigéria, vous avez vu plus que cela, qu’est-ce qui vous a marqué chez les joueurs au cours de cette sélection ?
On ne peut pas comparer le Nigéria au Bénin. Au Nigéria, il y a le championnat qui est régulier. Si tu veux faire une sélection U20, ou une équipe olympique, les joueurs sont déjà dans le championnat. Tu sélectionnes déjà tes joueurs. Ce n’est pas comme ici. Plusieurs joueurssont là. Je ne les connais pas. Au Nigéria, le championnat est en cours, de D2, D1 et tout. C’est plus facile à faire le boulot. Tu choisis déjà tes joueurs et là-bas, c’est moi qui faisais ce travail.Si non, j’ai vu de très bonne chose, techniquement et physiquement. Mais tactiquement, je vais leur ajouter quelque chose.
Le laps de temps que vous avez n’est pas un handicap pour vous ?
Non …Bon…. Je ne crois pas trop….Je dois avoir deux semaines. On va à la mise au vert…
En 48 heures voire 72 de sélection, cela vous permet de sélectionner les meilleurs ?
Vous avez, il y a d’autres qui sont déjà là que nous connaissons. Mes collaborateurs et mes assistants, eux ils sont en place. Ils les connaissent avant moi. Je me suis renseigné et je me suis rapproché des entraineurs qui sont sur le terrain. Avec ça, moi, je vais voir ce que je suis en train de faire et puis en fonction de tout cela, je vais faire la sélection.
La lésion étrangère sera-t-elle convoquée également ?
Pour le moment, je ne pense pas à ça. C’est quand on va monter une équipe ici, qu’on va voir là où on a de problème. On va voir ceux qui sont meilleurs à l’étranger. On en a plusieurs. On ne peut pas appeler tout le monde.
Quel est l’objectif qui vous a été assigné durant cette campagne ?
Quand tu veux faire un boulot, l’objectif, c’est de gagner quelque chose. C’est d’essayer à faire quelque chose. Si les gens n’ont pas confiance en moi, ils ne peuvent pas m’appeler et me confier les U20. Donc, l’objectif est d’aller loin dans la compétition. Mais je ne peux pas le faire seul. C’est avec tout le monde (…).
Vous avez un contrat d’objectif ?
Pour le moment, on n’a pas encore fixé d’objectif. Parce que, le contrat n’est pas encore signé. Mais, j’ai accepté d’abord commencer par travailler…
Vous avez accepté travailler sans contrat, venant de vous, c’est étonnant…
Non, je n’ai pas accepté travailler sans contrat. C’est un contrat verbal. Ce n’est pas encore signé mais le bureau directeur avec le président de la Fébéfoot et les membres m’ont rassuré que ça va se faire.
Est-ce que vous avez prévu une séance avec le ministère parce que c’est l’Etat qui paye le salaire ?
Tout à fait. C’est d’ailleurs ce que j’ai demandé aussi. Ils ont dit qu’il n’y a pas problème. Le ministère va m’appeler et on va discuter.
Propos recueillis par : Abdul Fataï SANNI