Le 5 juillet dernier, l’agence de notation internationale Standard & Poor’s a attribué la note B+ à la République du Bénin, associée à une perspective stable. Cette notation positionne le Bénin, à l’instar du Sénégal et du Kenya, au premier rang des pays d’Afrique évalués par l’agence S&P (hors Afrique du Sud et Maroc), devant des pays tels que le Nigeria ou le Rwanda (B, perspective Stable).
Source : MEF/ DGAE
Le Bénin met fin à sept années sans notation, la dernière datant de 2011 et étant inférieure à celle actuellement publiée (B, perspective négative).
La notation financière souveraine apprécie la capacité d’un gouvernement à faire face à ses engagements financiers. Cette bonne note attribuée au Bénin conforte donc les investisseurs sur la qualité de crédit de l’Etat.
Standard & Poor’s a particulièrement relevé le dynamisme de l’administration actuelle et la stabilité politique – unique dans la sous-région – de la démocratie béninoise.
L’agence de notation explique sa note par une amélioration notable de la gestion macroéconomique du pays par les nouvelles autorités, sous le leadership du président Patrice G. Talon. S&P met l’accent sur le renforcement de la gouvernance publique et la responsabilité des institutions. Elle souligne également les réformes mises en œuvre pour soutenir la croissance économique et poursuivre l’ajustement budgétaire, dans le cadre du Programme d’action du gouvernement (Pag).
S&P met principalement en avant l’amélioration de la collecte des recettes, grâce à un dynamisme accru de l’activité économique, associé à de meilleures performances de la filière coton et une série de réformes visant à améliorer la collecte de l’impôt.
Par ailleurs, les efforts liés au climat des affaires, notamment la création des tribunaux de commerce et l’adoption de décrets et lois visant l’accroissement de la transparence, y compris dans la passation des marchés publics, constituent également des réformes importantes plébiscitées par l’agence de notation. Cette dernière souligne que le succès dans la mise en œuvre de ces réformes stimulera la confiance des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers.
Standard&Poor’s prévoit pour le Bénin un taux de croissance qui restera élevé, avec une moyenne de 6,3 % sur la période 2018-2021, soutenu par les investissements aussi bien publics que privés. Le déficit budgétaire devrait se réduire, d’après l’agence, à 4,0 % en moyenne sur la période 2018-2021 contre le niveau de 7,6 % du PIB enregistré en 2015. Elle anticipe un taux d’endettement d’environ 50% du PIB et un déficit extérieur courant qui se réduirait à 7 % du PIB à l’horizon 2021.
En perspective, Standard & Poor’s affirme qu’une progression supplémentaire de la note du Bénin est accessible dans un scénario de croissance économique plus forte que prévue, associée à une baisse des déficits budgétaire et extérieur ainsi qu’une réduction significative de la dette publique rapportée au PIB?
Fruit des efforts du gouvernement
Avec la note B+ de l’agence de notation internationale Standard &Poor’s, le Bénin est ainsi hissé parmi les premières économies d’Afrique devant des pays tels que le Nigeria ou le Rwanda. L’agence explique cette note « par une amélioration notable de la gestion macroéconomique du pays par les nouvelles autorités ». Elle met l’accent sur le leadership du président de la République, le renforcement de la gouvernance publique et la responsabilité des institutions. Elle souligne également les réformes mises en œuvre pour soutenir la croissance économique et poursuivre l’ajustement budgétaire, dans le cadre du Programme d’actions du gouvernement (Pag). La structure a apprécié tout particulièrement « l’amélioration de la collecte des recettes, grâce à un dynamisme accru de l’activité économique, associé à de meilleures performances de la filière coton et une série de réformes visant à améliorer la collecte de l’impôt ».
Par ailleurs, les efforts liés au climat des affaires, notamment la création des tribunaux de commerce et l’adoption de décrets et lois visant l’accroissement de la transparence, y compris dans la passation des marchés publics, constituent également des réformes importantes plébiscitées par l’agence de notation.
Cette note, fruit des nombreuses réformes engagées par le régime en place, est porteuse d’espoir pour le pays et met fin à sept années sans notation, la dernière datant de 2011 et étant inférieure à celle actuellement publiée.