La discipline, l’organisation, la vision et la détermination. Avec ces qualités, il est possible de soulever des montagnes. A la dernière coupe du monde de football, la Croatie, un petit pays d’à peine 4 millions d’habitants l’a fait. Indépendant, il y a 20 ans, le pays de Lukas Modric a fait rêver les amoureux du beau jeu et du don de soi sur la pelouse verte. Pleins d’admiration pour cette génération croate, les supporteurs béninois peuvent légitimement se demander pourquoi à de tels exploits footballistiques, on ne retrouve jamais leur pays. Pourtant, si comparaison, il devait y avoir, le Bénin, ne serait que sur le plan humain, a beaucoup plus d’atouts.
Mais, sans la discipline, l’organisation et la volonté politique nécessaire, au lieu de faire rêver les autres par les exploits de nos sportifs, malheureusement, on se contente, à l’occasion des grands rendez-vous, d’être des spectateurs joyeux. D’ailleurs, avec une Fédération qui ne fait que vendre du vent, il ne faut pas s’attendre à un miracle. Et, tant qu’elle sera en place, on ne cessera pas d’applaudir les Croates, les Belges et les Français.
Alors, il ne dépend que de l’Exécutif et du ministre des sports, Oswald Homéky pour poser les fondations afin qu’un jour, le Bénin fasse autant rêver que les Croates. Et déjà cela nécessite un management à la hauteur des ambitions à la tête de l’instance dirigeante du football au Bénin. Aussi, pour un développement harmonieux du sport roi, faudra-t-il davantage multiplier les infrastructures sportives. En définitive, si les Croates ont pu, les Béninois le peuvent et si, un jour, le rêve sera réalité, il revient au ministre Homéky de saisir l’occasion du renouvellement des membres du comité exécutif de la Fédération béninoise de football (Fbf) pour imposer sa vision : celle d’un sport qui gagne et qui rapporte des devises à l’Etat. A Homéky de jouer. La balle est dans son camp !
17-07-2018, Angelo DOSSOUMOU