D’une seule voix, les femmes du parti politique l’Union fait la Nation (UN) se basant sur le fait que la constitution béninoise doit être mise en adéquation avec les valeurs d’égalité, de justice et de liberté, ont invité le week-end dernier le Chef de l’Etat à organiser le référendum. A cet effet, elles se disent prêtes à parcourir les villes et hameaux du Bénin dans le but de sensibiliser toute la population béninoise et plus particulièrement les femmes pour la cause. Cette implication des femmes est la preuve que celles-ci se sentent concernées aussi par l’amendement de la constitution et veulent ainsi s’impliquer pour jouer leur partition dans ce processus combien important pour le développement du Bénin.
Et pour cause, l’engagement de ces femmes intervient dans un contexte où le débat sur l’amendement de la constitution bat son plein. Des quatre points objets de l’amendement de la constitution, un seul point focalise leur attention et justifie leur intérêt. Il s’agit de la question de l’amélioration de la représentativité des femmes au sein de l’Assemblée Nationale. En effet, le texte d’amendement proposé vise à instaurer une discrimination positive en faveur de la gent féminine quant à leur participation à la politique.
A travers ce projet de loi initié par certains députés de la majorité parlementaire, l’effectif des femmes qui siègent à l’Assemblée Nationale pourrait ainsi être relevé en vue de permettre à ces dernières de bénéficier d’une plus grande place dans les questions engageant la vie de la nation. Tout en se réjouissant de l’initiative, elles n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction par rapport à l’intérêt que ces députés portent pour la promotion des femmes. Au regard de l’importance et du bien-fondé de ce projet de loi, on comprend alors la volonté et la détermination de celles-ci à ce que l’amendement de la loi fondamentale aboutisse.
Puisque bien convaincues de l’importance des points inscrits dans la proposition de loi d’amendement de la constitution béninoise, ces femmes politiquement bien engagées ont affûté leurs armes pour damer le pion aux ennemis du pays. C’est désormais clair. Il n’est guère question pour elles de laisser les populations cloîtrées dans les déboires liés à la vétusté de la loi fondamentale de février 1990. Vivement donc que ce projet de loi aboutisse pour le bonheur des béninois en général et des femmes en particulier qui ne souhaitent que ça.
Dios CHACHA
