Commencée le lundi 23 juillet, la deuxième édition de Bénin start-up week a pris fin, dimanche 29 juillet dernier. C’était sous l’égide du ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou. Le clou des manifestations organisées à cette occasion a été la séance d’échanges et de partage d’expériences qui a eu pour cadre, samedi 28 juillet dernier, l’Université de Parakou.
En termes de création d’emplois, au niveau du Programme d’action du gouvernement, le secteur de l’économie numérique est appelé à en générer 90 000 d’ici 2021. C’est ce qui a motivé l’initiative du « Bénin start-up week » par le ministère de l’Economie numérique et de la Communication. Après Cotonou, l’année dernière, c’est Parakou qui a accueilli les manifestations de la deuxième édition.
Dans ce cadre, la séance de partage d’expériences organisée samedi 28 juillet dernier à l’Université de Parakou était placée sous la présidence du ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou. Elle a mobilisé des centaines d’étudiants ainsi que de jeunes entrepreneurs venus d’un peu partout et qui souhaitent un accompagnement technique.
Précisant le bien-fondé de cette initiative, elle a indiqué qu’il est un creuset devant permettre aux start-up et autres porteurs de projets de l’écosystème numérique béninois d’exprimer leurs attentes. Il vise également à les aider à prendre connaissance de toutes les opportunités de développement de leurs activités qui sont mises en place par le gouvernement. « Il offre la possibilité aux start et porteurs de projets de réseauter entre eux, de créer des synergies et de se constituer en groupes pour pouvoir créer des entreprises », a poursuivi le ministre.
Bénin start-up week vise à encourager l’esprit de créativité des promoteurs dans le secteur de l’économie numérique, gage de nombreux emplois.
Le maire Charles Toko s’est dit favorable à l’organisation d’un Salon de l’innovation à Parakou, mais pour des start-up exclusivement de la ville. « Parakou n’a jamais profité de son université », a-t-il déploré. A travers cet évènement, estime-t-il, la mairie a l’occasion de profiter de l’Université de Parakou et des génies dont elle regorge, pour se développer. Avant lui, c’est le secrétaire général de la préfecture de Parakou, Sanni Bio Bayé, qui a rappelé l’importance de l’économie numérique. Il a exhorté les start-up à ne pas baisser les bras, après quelques essais.
Deux promoteurs ont partagé leurs expériences vécues. Ce qui a beaucoup retenu l’attention de l’assistance qui a également eu droit à deux communications. La première sur le « Self-promotion » a été présentée par Barikatou Sabi Boun Adamou et la seconde intitulée « De la compétition à la coopétition : nécessité de collaborer », par Géofroy Bonou.
Appuyé par le maire, le ministre a apporté des réponses aux préoccupations qui ont été soulevées. Convaincue qu’en la matière, ce ne sont pas les potentialités qui manquent, Aurélie Adam Soulé Zoumarou a exhorté les porteurs de projets à leur permettre de quitter le stade d’idées, en les concrétisant.
Pour le moment, ce sont près de 137 start-up qui ont été enregistrées au Bénin. Elles interviennent dans divers domaines comme la santé, l’agriculture, le commerce, l’éducation.