L’air et la santé humaine. Professeurs d’universités et autres chercheurs sont conviés à l’Infosec par le ministère du cadre de vie. Les 12 et 13 décembre 2018, ils auront à réfléchir sur la validation de l’avant-projet de décret fixant les normes de qualité de l’air en République du Bénin. En effet, la pollution atmosphérique dans les principales villes, surtout celle provoquée par les véhicules, est devenue une préoccupation à l’échelle nationale. L’étude réalisée en 2000 avec l’appui de la Banque mondiale a révélé que le coût de la pollution dans la seule ville de Cotonou atteint environ 1,2% du Pib de l’ensemble du pays. Et les conséquences sont incommensurables. Il s’agit entre autres, de l’augmentation des maladies cardio-vasculaires, des incidences des infections respiratoires aigües et la réduction de l’espérance de vie.
Malgré la mise en œuvre de plusieurs mesures dont, le principe pollueur-payeur dans le domaine du transport terrestre, la mise en place progressive d’un système de surveillance continue de la qualité de l’air, le mal perdure.
« Il demeure clair à nos yeux que pour juguler ce fléau, nous avons besoin d’abord et avant tout de nous doter d’une règlementation pouvant contribuer à nous aider à relever les nouveaux défis auxquels notre pays se trouve aujourd’hui confronté… », a déclaré Wabi Marcos, le coordonnateur sous-programme de lutte contre la pollution à l’ouverture des travaux. Ainsi, il s’agira pour les participants à cet atelier de validation de l’avant-projet de décret fixant les normes de qualité de l’air en République du Bénin, de doter notre pays d’instrument juridique dont l’application pourrait contribuer à faire reculer le fléau de la pollution atmosphérique.
13-12-2018, Fulbert ADJIMEHOSSOU