L’Ong américaine Partners for development (Pfd) a procédé, ce mardi 26 février, à la remise de quatre centres communautaires (Community-based centers en anglais) au profit des acteurs de la filière…

Projet de transformation de l’ananas pour l’exportation: Partners for development inaugure quatre centres communautaires

Projet de transformation de l’ananas pour l’exportation: Partners for development inaugure quatre centres communautaires

L’Ong américaine Partners for development (Pfd) a procédé, ce mardi 26 février, à la remise de quatre centres communautaires (Community-based centers en anglais) au profit des acteurs de la filière ananas d’Allada et environs. L’inauguration de ces infrastructures devant servir au stockage d’intrants agricoles et à la formation des producteurs et transformateurs s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de transformation de l’ananas pour l’exportation (Pinex).

Le bassin de l’ananas au Sud-Bénin dispose désormais de quatre centres communautaires où seront disponibles les intrants et se formeront les producteurs et les transformateurs. Implantés dans quatre villages à savoir Avazounkpa et Ahouannonzoun dans la commune d’Allada, à Tandahota (Tori-Bossito) et à Zanzoun (Zè), ces centres dénommés « Community-based centers » comportent chacun un magasin de stockage d’engrais, une salle de formation et un module de toilettes à deux cabines. Ils ont été inaugurés hier par le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Gaston
Dossouhoui, et les responsables de Partners for development (Pfd) dont Mme Dale Miller Hill venue des Etats-Unis, en présence des bénéficiaires.
Réalisées par l’Ong américaine Pfd dans le cadre du Projet de transformation de l’ananas pour l’exportation (Pinex 2016-2020), ces infrastructures sont destinées aux membres du Réseau des producteurs d’ananas du Bénin (Repab), de l’Association nationale des exportateurs d’ananas du Bénin (Aneab) et de l’Initiative pour la relance de l’ananas (Ira), mais aussi aux non membres producteurs d’ananas, indique Cynthia Taha, représentante résidente de Pfd au Bénin. Le projet Pinex vise à impacter 4000 producteurs d’ananas dans le département de l’Atlantique, 60 entreprises de transformation et six entreprises d’exportation d’ananas, précise-t-elle.
Les Community-based centers, financés par le Département américain de l’Agriculture (Usda), se veulent des centres de formation sur les pratiques culturales et autres connaissances techniques en vue d’améliorer la productivité de l’ananas, et des lieux d’acquisition des intrants agricoles nécessaires à la production d’ananas de qualité.
Le ministre Gaston Dossouhoui a salué ce geste de l’Ong qui permettra de booster la productivité et la commercialisation de l’ananas béninois dont le label est prisé dans la sous-région et surtout en Europe et en Amérique. Il a saisi l’occasion pour inviter les acteurs de cette filière « importante pour le gouvernement » à œuvrer à l’appropriation et au respect des itinéraires techniques d’une part et au renforcement des capacités en vue d’augmenter la transformation sur place (à hauteur de 30 % d’ici 2021) de l’ananas en jus et autres produits dérivés, afin d’y apporter une plus forte valeur ajoutée d’autre part.
Recevant les conventions de cession de ces bâtiments, les bénéficiaires par la voix du président du Repab, Nicolas
Vigan, ont témoigné leur gratitude à l’Ong américaine avant de prendre l’engagement de s’en servir à bon escient, en les pourvoyant d’engrais et en organisant régulièrement des sessions de formation au profit des producteurs et des transformateurs.
« Faites un bon usage de ces bâtiments et assurez leur maintenance et ils vous serviront pendant longtemps, très longtemps même », recommande Mme Dale Miller Hill. Elle est appuyée par la représentante résidente qui prie les autorités locales qui ont d’ailleurs offert les domaines d’implantation de ces centres à aider les bénéficiaires dans ce sens.
Le ministre Gaston Dossouhoui entend y veiller particulièrement. D’ailleurs, Partners for development à travers le Pinex a indiqué comment les infrastructures seront cédées à d’autres organisations pour éviter qu’elles deviennent une propriété individuelle si les bénéficiaires n’existent plus, avertit Mme Cynthia Taha.