Prendre les trois sièges en jeu dans la neuvième circonscription électorale est un défi que l’Union progressiste et ses candidats se sont lancé. Après une semaine de mobilisation sur le terrain, ils assurent que ce défi sera relevé.
L’Union progressiste et ses candidats se livrent à une course contre la montre dans la neuvième circonscription électorale pour sortir victorieux des urnes au soir du 28 avril. A Dassa, Savalou et Bantè, la liste travaille sans répit, ont assuré la plupart des candidats rencontrés. « Nous n’avons pas perdu du temps. Dès le premier jour, de la campagne électorale, nous étions sur le terrain », confie le candidat tête de liste, Valère Tchobo. Dans son Savalou natal, il ne s’est pas contenté d’un siège de campagne qui s’anime du matin à la tombée de la nuit. Il a surtout déployé ses équipes dans toute la commune. Le travail d’orfèvre qu’elles abattent se laisse apprécier par une cité bien parée aux couleurs de l’Union progressiste. Là encore, ce n’est peut-être que la partie visible de l’iceberg. Plusieurs stratégies de campagne ont été mises en place, explique Valère Tchobo. A la campagne de proximité dans les hameaux s’allient de géants meetings dans les grands arrondissements. Déjà, en une semaine, Savalou, Tchetti, Ottola, Doumè, Djaloko et autres localités ont été touchées par l’ombre du géant baobab. Cette stratégie est renforcée par la rencontre avec des groupes cibles comme les artisans, les enseignants et bien d’autres groupes constitués, appuie Christelle Houndonougbo, deuxième titulaire sur la liste.
Les trois candidats de la liste et leurs suppléants se renforcent aussi sur le terrain par moments à travers leur convergence sur certains meetings. Tout cela pour qu’au soir des élections, la liste Up se hisse au firmament, assure Nicaise Fagnon, deuxième candidat suppléant. A Dassa, celui-ci a profité du week-end pascal pour étendre davantage l’hégémonie de sa liste dans plusieurs villages. Il en est revenu dans la soirée du dimanche 21 avril, confiant que l’affaire est dans la poche. Même si la campagne se déroule sans anicroche, « il n’y a pas de fraternité à ce niveau » insiste Valère Tchobo qui entrevoit pour sa liste, un franc succès. « C’est carton plein. Aucun candidat ne va aux élections pour frimer. C’est une vraie compétition et c’est une très grande compétition », laisse-t-il entendre.
« La campagne se déroule très bien, les populations sortent massivement pour nous écouter. Mais elles sont curieuses de savoir pourquoi elles ne retrouvent pas plusieurs listes et pourquoi des gens qu’elles ont vu se chamailler par le passé viennent ensemble aujourd’hui. Nous leur avons expliqué que c’est grâce à la réforme su système partisan qui nous permet aujourd’hui d’avoir de grands partis politiques et de nous rassembler », explique pour sa part, Christelle Houndonougbo, interpellée à maintes reprises au cours de son périple, sur la configuration actuelle du paysage politique béninois. «Nous sommes engagés en politique, mais nous avons besoin de créer une symbiose entre nos communautés et cela suppose que les leaders, les politiques puissent adopter une ligne de conduite et c’est ce que nous faisons sur le terrain », note-t-elle, indiquant par ailleurs que l’objectif n’est pas de faire la politique de la manière dont elle se faisait, mais d’expliquer aux populations que les choses ont changé.