Le taux de parité fixe de la monnaie unique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, eco avec la monnaie européenne Euro préoccupe déjà le président en…

Parité de la monnaie unique de la Cedeao en perspective avec l’euro : « Il n’y aura pas de changement immédiat », selon Alassane D. Ouattara

Parité de la monnaie unique de la Cedeao en perspective avec l’euro : « Il n’y aura pas de changement immédiat », selon Alassane D. Ouattara

Le taux de parité fixe de la monnaie unique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, eco avec la monnaie européenne Euro préoccupe déjà le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), Alassane Dramane Ouattara. Il a saisi l’occasion de la 21e session ordinaire de la Conférence, le 12 juillet dernier, à Abidjan en Côte d’Ivoire, pour lever un coin de voile sur la question du régime de change qui entourera la future monnaie unique de l’Afrique de l’Ouest.

Selon le président ivoirien, Alassane D. Ouattara, en 2020, l’Eco, la nouvelle monnaie adoptée par la Cedeao remplacera le Franc Cfa qui est la monnaie commune des pays de l’Uemoa. Une monnaie ayant un taux de parité fixe avec l’Euro. « Seulement, il n’y aura pas de changement immédiat de parité avec l’Euro», indique-t-il.
«Sur le taux de change, aucun changement de parité ne devrait intervenir entre le F Cfa, devenu Eco, et l’Euro, si cette nouvelle monnaie devrait arriver à adoption en 2020. Cela ne se fera pas dans l’immédiat. C’est un processus qui peut prendre plusieurs années», a déclaré Alassane D. Ouattara.
Justifiant sa position par rapport à la question, le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa estime que la parité entre le F Cfa et l’Euro a donné de bons résultats au plan économique, dont  la maîtrise de l’inflation dans la zone de l’union. « Nous considérons que ce taux de change fixe vis-à-vis de l’euro va servir nos économies, la maitrise de l’inflation, avoir les taux de croissance les plus élevés du continent, améliorer la gouvernance dans tous les secteurs et surtout assurer les meilleures conditions de vie pour les populations », précise-t-il.

Bruno SEWADE