Le Ministre de l’Enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, Mahugnon Kakpo, dans l’une de ses sorties entrant dans le cadre de l’effectivité de la rentrée scolaire 2019-2020, a laissé entendre que les primes de rentrée sont déjà versées à tous les enseignants ayant droit. Seulement que les grognes persistantes dans le rang de plusieurs de ces enseignants, font état du contraire.
Le gouvernement de la Rupture dans ses réformes au niveau des sous-secteurs des enseignements maternel, primaire et secondaire, a décidé d’attribuer par virement bancaire, les primes de rentrée aux enseignants. Cette nouvelle mesure prise depuis deux ans avait pour but selon l’Exécutif, de satisfaire à temps ces enseignants, qui se sont tout le temps plaints du retard et surtout du véritable chemin de croix ; observés dans l’attribution de ces primes. Si cette réforme de bancarisation, depuis son avènement, a réduit tant soit peu les tracasseries qui caractérisaient l’obtention de ces avantages, elle est encore loin de combler les attentes. Et pour cause, ça continue de grogner dans le rang de ces enseignants. Laquelle grogne toute allusion faite, est toujours relative depuis l’année scolaire dernière, aux critères et conditions d’obtention, de ce privilège. Certains parmi les concernés, malgré le fait qu’ils aient signalé leur Relevé d’identité bancaire (Rib), pour favoriser le virement de ces fonds dans leurs comptes, n’ont malheureusement pas retrouvé à temps, ces primes sur lesdits comptes. Ils les ont reçus tardivement, c’est-à-dire des mois après la rentrée scolaire, ce qui ne devrait normalement pas être le cas vu les réformes. Certains en ont bénéficié mais à des montants inexpliqués. Ce qui fâche à présent plus d’un, c’est que la même situation se reproduit encore cette année. Même si les concernés accusent certaines banques en fonction desquelles le virement de ces primes varie, d’autres se posent la question sur comment ces primes sont désormais attribuées. Cette interrogation qui exacerbe davantage des enseignants, trouve davantage toute sa pertinence dans un fait nouveau qui s’ajoute ainsi aux autres constats. En effet, ils disent avoir pour cette fois-ci, constaté une réduction drastique et inexpliquée, des primes de certains de leurs collègues. Comme morceaux choisis, ils évoquent le fait que parmi les enseignants sédentaires qui sont dans l’administration, certains, au lieu de recevoir 82 000f comme d’habitude, n’ont perçu que 26 000 f, d’autres 41 000f et les plus ‘’chanceux’’ 46 000 F. Des directeurs de collège, sont aussi victimes de cette situation. Au lieu de 122 000f, certains parmi ces derniers n’ont perçu que 41 000f. Pendant que cette mauvaise situation est répétée encore cette année, les enseignants concernés s’étonnent face au silence assourdissant des autorités compétentes. Ces enseignants qui se disent frustrés et vexés, dénoncent dès lors, cette inaction et ce manque de réactions, de la part du gouvernement et des Ministres de tutelle. Dans cet environnement où les réformes sont entreprises pour sortir le secteur de l’éducation de son ornière, une réaction prompte de ces autorités compétentes, pourrait à coup sûr redonner espoir à ces enseignants, qui ont, face à cette situation perplexe, décidé de hausser désormais le ton.
Janvier GBEDO (Coll.)