Le Conseil des ministres de ce mercredi 25 septembre a pris d’importantes décisions pour le secteur de l’Education. Les aspirants au métier d’enseignant retenus dans la base de données bénéficieront d’un contrat de travail dont le montant est estimé à seize milliards de francs Cfa.
Les aspirants au métier d’enseignant retenus dans la base de données constituée par les ministères en charge de l’Education bénéficient d’un contrat de travail de neuf mois. C’est l’une des décisions prises par le gouvernement lors du Conseil des ministres de ce mercredi 25 septembre. Cette décision requiert un effort financier de seize milliards de francs Cfa. Elle participe, selon le relevé du Conseil des ministres, à la promotion d’emplois décents et à l’amélioration de la qualité de l’enseignement au Bénin. Au total, 15 875 aspirants retenus dans la base de données sont concernés par cette mesure du gouvernement. Lesdits enseignants sont ainsi confiés à l’Agence nationale pour l’emploi (Anpe) à travers le programme spécial de pré-insertion dans l’enseignement. L’agence va donc recevoir tous les aspirants retenus dans la base de données, pour les formalités administratives.
Il faut rappeler que le gouvernement a levé un coin de voile sur les nombreuses dispositions prises pour l’épanouissement des enseignants. Le relevé du Conseil des ministres précise que pour couvrir les besoins en enseignants dans le secondaire général, l’Etat a eu recours depuis des décennies aux vacataires. Ce qui a eu pour conséquences, le maintien des intéressés dans la précarité, l’absence d’un profil clairement défini, le défaut de prise en charge sociale, le manque de suivi des prestations et les retards dans le paiement des heures de vacation exécutées. « Le gouvernement a œuvré à l’amélioration de la gestion de cette catégorie d’enseignants via la bancarisation afin de mettre fin aux tracasseries qu’ils subissent. Il a été constitué une base de données des aspirants au métier d’enseignant dans les sous-secteurs de la maternelle, du primaire et du secondaire général en vue de mettre fin à la précarité des vacataires et de combler le déficit en personnel enseignant. Pour ce faire, la gestion des intéressés au titre de l’année scolaire 2019-2020 a été confiée à l’Agence nationale pour l’emploi», a précisé le relevé du Conseil des ministres. Ainsi, la qualité de l’enseignement et l’amélioration des conditions de vie et de travail des vacataires et par ricochet de tous les enseignants sont inscrites en lettres d’or dans la gouvernance de la Rupture.