Le Bénin a été classé 113e pays par Reporters sans frontières en matière de respect de la liberté de presse. Une position dont prend acte le gouvernement à travers le…

Reporters sans frontières 2020 : Le gouvernement prend acte du classement du Bénin

Reporters sans frontières 2020 : Le gouvernement prend acte du classement du Bénin

Le Bénin a été classé 113e pays par Reporters sans frontières en matière de respect de la liberté de presse. Une position dont prend acte le gouvernement à travers le message du ministre de la Communication et de la Poste à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Ce rang, selon Alain Sourou Orounla, doit être perçu « comme un appel lancé à notre pays à ne pas relâcher et à redoubler d’ardeur pour la liberté de la presse qui est une quête permanente ».

Mieux, il se félicite du fait que son pays n’a pas été épinglé comme celui dans lequel les journalistes sont tués ou assassinés. Admettant toutefois être aussi conscient que beaucoup d’efforts restent à faire et qu’il faut redoubler d’ardeur, surtout que le gouvernement et le chef de l’Etat, Patrice Talon, à l’en croire, ont fait le pari de renforcer la démocratie et l’Etat de droit au Bénin. Ceci à travers leur engagement à « assurer la liberté de la presse et l’accès équitable de tous aux organes de presse ».

Il a saisi l’occasion pour en appeler particulièrement à la responsabilité des journalistes, des associations faîtières pour un exercice responsable et professionnel du métier. « Je veux saluer ces nombreux journalistes qui n’ont jamais subi la moindre menace et maltraitance. Tout simplement parce qu’ils font leur travail avec beaucoup de responsabilité, de talents et de compétence. En tout cas, il n’a jamais été relevé dans leurs productions une tendance à la diffamation, à l’intoxication, à la désinformation et au dénigrement. Autant de dérives qui ruinent ces nombreuses années d’efforts de construction et de renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit dans notre pays.

Le journalisme est une profession noble. Il ne mérite pas le visage qu’il a aujourd’hui. C’est pourquoi je voudrais vivement souhaiter que les associations faîtières travaillent aux côtés des pouvoirs publics pour relever le défi de l’assainissement et de la professionnalisation qui s’impose aujourd’hui au niveau de la corporation », note-t-il.

 

Kokouvi EKLOU