Bénin/Société : Coincées entre le ‘’serrement de ceinture’’ et les taxes perlées, les béninois crient leur ras-le-bol  Soumis déjà à une pauvreté ambiante sous l’emprise du ‘’serrement  de ceinture’’, les béninois…

Bénin/Société : Coincées entre le ‘’serrement de ceinture’’ et les taxes perlées, les béninois crient leur ras-le-bol

Bénin/Société : Coincées entre le ‘’serrement de ceinture’’ et les taxes perlées, les béninois crient leur ras-le-bol

Bénin/Société : Coincées entre le ‘’serrement de ceinture’’ et les taxes perlées, les béninois crient leur ras-le-bol 

Soumis déjà à une pauvreté ambiante sous l’emprise du ‘’serrement  de ceinture’’, les béninois doivent désormais faire face  aux chaines infernales des taxes vertigineuses inscrites dans le Code Général des Impôts (CGI 2022). Un véritable chemin de croix qui plonge de plus en plus les populations dans le gouffre du désespoir et de la déception. Des voix, les unes aussi plus audibles, que les autres, s’élèvent ainsi pour dénoncer le régime de Patrice Talon qui ne cesse de  faire vivre le calvaire à ses concitoyens.

 Par Dieudonné AWELE

Dans son discours d’investiture pour son second mandat quinquennal à la tête de la République du Bénin, Patrice Talon a promis faire le « hautement social ». Un engagement  et une promesse ayant certainement donné de l’espoir d’un meilleur avenir aux béninois déjà presque en agonie en raison de la récession économique au plan structurel et conjoncturel  imposée lors de son premier quinquennat axée sur l’expression « serrer la ceinture ».  Mais les espoirs se sont vite estompés. En début de 2022, donc de cette année, les conditions de vie du peuple ont été corsées par une série de taxes sur divers produits de grande consommation.

Le ‘’hautement social’’ annoncé par le Chef de l’Etat laisse désormais la place à la tristesse et au traumatisme. Le gouvernement tente de s’expliquer sur quelques  points de ces taxes en faisant peser le poids de ses décisions  à la crise sanitaire liée au Covid 19 pour justifier l’augmentation vertigineuse de certains produits de consommation excessive et de moyens roulants à moteur. Des arguments qui ne convainquent personne dans la masse populaire en raison du calvaire que vivent les uns et les autres depuis avril 2016. Déjà dans le rang des députés, tous acquis à la cause du régime en place, des voix se sont élevées pour dénoncer des mesures coercitives antisociales. Cette  coercition  alimente les débats au sein de toutes les couches sociales. La polémique s’enfle autour de ces taxes et  impôts qui sans doute asphyxient davantage les consommateurs au regard des dernières factures d’électricité et d’eau et l’augmentation à une échelle inattendue des prix des motos à deux roues et autres. 

S’il est vrai que le régime de la ‘’Rupture’’ et du ‘’Nouveau départ’’ ne cesse de professer sa bonne foi, laquelle est d’œuvrer inlassablement pour le développement du pays à travers l’amélioration des conditions de vie et de travail des populations, il est aussi vrai que  ses pratiques et méthodes de fonctionnement ne permettent pas aux béninois d’avoir une vie meilleur et d’espérer un avenir plus rayonnant.