(Les béninois attendent d’être fixés sur le coût) Combien, les béninois devront-ils prochainement débourser pour  le ramassage des ordures ménagères ?   L’attente devient longue, en effet. En décembre 2021, le…

Paiement de la collecte des ordures sur les factures Soneb et Sbee: Avril 2022 et plus rien…

Paiement de la collecte des ordures sur les factures Soneb et Sbee: Avril 2022 et plus rien…

(Les béninois attendent d’être fixés sur le coût)

Combien, les béninois devront-ils prochainement débourser pour  le ramassage des ordures ménagères ?   L’attente devient longue, en effet.

En décembre 2021, le Directeur général de la Société de gestion des déchets et de la salubrité du Grand Nokoué (Sgds-Gn), Valéry Lawson, annonçait que les frais de ramassage des ordures par la Sgds-Gn seront retirés sur les factures d’électricité et d’eau.  Deadline : Avril 2022. Tout comme selon ses propos, ça peut commencer un peu plutôt. «Cela fait dix-huit mois que le ramassage des ordures ménagères se fait gratuitement et d’ici avril, les béninois doivent commencer par contribuer à la continuité du service. À partir d’avril, tous les ménages doivent contribuer à la continuité du service », confiait-il à Frissons radio. «L’option que nous avons retenue, c’est que la contribution des ménages au service du ramassage des déchets se fasse sur la consommation d’électricité et de l’eau. Il y a une redevance qui est prévue sur la gestion des déchets», avait-il fait savoir. Et, toujours selon ses propos, le gouvernement est seul à fixer le prix des prestations. Seulement, à pratiquement un mois de l’échéance, plus rien n’est dit pour que les Béninois sachent à quoi s’en tenir dans les prochains jours. Ou, doit-on comprendre que les frais de prestation sont déjà en train d’être prélevés, ceci, vu que les factures sont de plus en plus indigestes ? Il est vrai, ce qui semble préoccuper pour l’heure, c’est la contractualisation avec une société pour l’exécution des services d’entretien et de maintenance de divers équipements de la Sgds-Gn pour la poursuite de ses activités. Mais, ne dit-on pas que chacun a ses soucis ?

Cyrience KOUGNANDE