Le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou et tout le personnel ont renoué ce lundi 25 septembre 2022 avec la cérémonie des couleurs instaurée depuis le début de la…

Assemblée nationale : Reprise de la cérémonie des couleurs

Assemblée nationale : Reprise de la cérémonie des couleurs

Le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou et tout le personnel ont renoué ce lundi 25 septembre 2022 avec la cérémonie des couleurs instaurée depuis le début de la 8ème législature et suspendue au début de l’année 2020 à cause de la pandémie du COVID-19. En dehors du personnel civil et militaire, le président Louis Gbèhounou Vlavonou, avait à ses côtés ce matin, les responsables de l’administration parlementaire et les membres de son cabinet. Tout s’est déroulé tôt dans la matinée par l’exécution de tous les couplets de l’hymne nationale, une brève revue de troupe et salutation individuelle du personnel civil. « La cérémonie qui nous réunit peut paraître pour certains comme du déjà vu. Mais pour d’autres, c’est une première. Tout le monde n’est pas venu au même moment. Ceux qui étaient là avant la COVID-19 savaient que nous avions l’habitude de nous retrouver les lundis matins pour la cérémonie des couleurs. Il s’agit non seulement pour nous de sacrifier à une tradition qui éprouve notre sens élevé de civisme et de patriotique, mais aussi et surtout de nous rappeler le contexte dans lequel la 8ème législature de l’Assemblée nationale du Bénin a été installée », a dit le Président Louis Gbèhounou Vlavonou. « Nous sommes venus en 2019 au moment des crises post-électorales. Il y avait des frères qui pointaient le canon contre d’autres frères dans des régions données ; que ce soit au Sud, au Nord, à l’Est ou à l’Ouest.

C’est dans ce contexte là que nous sommes venus et il fallait trouver le mécanisme pour que nous nous sentions appartenir à une même Nation car si nous nous considérons comme des gens d’une même Nation, un frère ne peut pas pointer l’arme sur un autre frère ; un père contre fils, encore moins fils contre père », a-t-il ajouté.