Plus de sortie frauduleuse des produits viviers et des intrants agricoles du territoire national. Aussitôt dit, la répression des contrevenants par la police et la douane a commencé au niveau de nos frontières terrestres et portuaires. Ainsi, des centaines de tonnes de maïs et d’intrants agricoles sont arraisonnées. Les auteurs et co-auteurs de cet acte délictueux sont poursuivis et recherchés par la justice béninoise. La guerre sans merci aux contrevenants porte ses fruits et la lutte est loin de prendre fin. En effet, des camions et véhicules gros-porteurs transportant près de 400 tonnes de maïs et 400 tonnes d’intrants agricoles sont interceptés au Nord-Bénin et rapatriés à la Brigade économique et financière (Bef) à Cotonou sur instruction du Directeur Général de la Police Républicaine, le Général de brigade Yaya Soumaïla.
Il s’agit des marchandises et intrants agricoles en partance pour le Togo, le Burkina-Faso, le Mali, le Niger et le Nigeria dont les trajets ont échoué à Ouaké, Datori, Malanville, Porga, Djougou et Madécali. Les chauffeurs de ces véhicules arraisonnés ont été interpellés et retenus dans les liens de la justice béninoise. Hier, à la faveur d’une conférence de presse, le Directeur général de la police républicaine, le Général de brigade Yaya Soumaïla et le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui ont lancé un signal fort aux commerçants véreux. Pour le ministre, le peuple béninois est appelé à dénoncer les contrevenants dans l’anonymat en appelant les numéros verts 113 et 166 pour mieux renforcer la sécurité alimentaire. Gaston Dossouhoui a également mis l’accent sur l’interdiction formelle de l’entrée sur le territoire béninois des intrants frelatés. Et au Directeur général de la police républicaine de rappeler la menace de radiation à tout agent policier, douanier et militaire qui serait co-auteur de l’une des infractions citées.