Lancée pour la première fois cet été aux Etats-Unis, la Coupe du monde des clubs ne fait décidément pas l’unanimité. Si pour les clubs elle s’avère juteuse d’un point de vue économique, avec de gros gains à la clef, la compétition vient s’ajouter à un calendrier déjà surchargé. Ce qui inquiète forcément le syndicat de joueurs professionnels français, qui a décidé de tirer l’alarme.
Dans un communiqué publié ce dimanche, l’UNFP a fustigé l’organisation de ce Mondial des clubs, qui induit des matches supplémentaires pour les joueurs, et donc un risque accru de blessures. L’Union nationale des footballeurs professionnels va même jusqu’à réclamer la fin de ce « massacre ».
« L’incongruité de la situation n’échappe à personne, si ce n’est, évidemment, à Gianni Infantino et à ses courtisans. « Sa » Coupe du monde des clubs prouve, jusqu’à l’absurde, qu’il est urgent d’arrêter ce jeu de massacre », peut-on lire dans la missive de l’UNFP.
Mondial des clubs, « il est urgent d’arrêter ce jeu de massacre »
Et d’ajouter: « Il bafoue la santé physique et mentale des joueurs pour quelques dollars de plus, tout en se moquant, pis, tout en ignorant les conventions collectives – La Charte, en France – qui, un peu partout, prévoient une période incompressible de trois semaines de repos pour les footballeurs entre deux saisons sportives. »
Le syndicat a ensuite pris l’exemple du PSG, seul club tricolore engagé dans le Mondial des clubs et qui a disputé son 62e match de la saison ce dimanche contre l’Inter Miami. « On ne voit ni comment ni pourquoi les Parisiens ne bénéficieraient pas des trois semaines de repos total auxquelles ils ont droit et dont ils ont, cette année plus que toute autre, le plus grand besoin », a fustigé l’UNFP. Le message est passé. Sera-t-il entendu ? Rien n’est moins sûr.
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