Toutes les formes de vie sur terre connaissent ce processus inéluctable qu’est le vieillissement. Malgré la recherche de la fontaine de jouvence, d’élixirs miracles ou de crèmes anti-âge, cette quête obsessionnelle de l’éternelle jeunesse n’est toujours pas résolue. Mais la science nous permet de mieux comprendre comment ralentir les effets du temps sur notre corps, et deux vitamines semblent indispensables.
La science pour freiner le vieillissement
Si dans notre histoire familiale, on trouve avec fréquence des maladies graves telles que le cancer, les troubles cardiaques ou la maladie d’Alzheimer, il est compréhensible que nous craignions de suivre le même chemin. Pourtant, selon de nombreuses études, la génétique ne déterminerait en réalité qu’environ 20 % de la longévité humaine. Les 80 % restants dépendent principalement de nos choix de mode de vie, de votre environnement et des circonstances dans lesquelles vous vivez.
Par ailleurs, on sait désormais que le vieillissement n’est pas linéaire. Des chercheurs de l’Université de Stanford aux États-Unis ont révélé que les changements les plus importants se produisent à la quarantaine et après 60 ans. Ces deux périodes de la vie se caractérisent par des modifications du mode de vie, qui pourraient contribuer à accélérer le processus de vieillissement. C’est pourquoi il est essentiel d’aider son organisme quand arrivent ces périodes charnières.
Les vitamines pour ralentir le vieillissement
Pour freiner les effets du temps sur votre organisme, les scientifiques sont d’accord pour dire que deux vitamines sont indispensables. Dans les colonnes du Journal des Femmes, Stéphanie Latour, docteure en pharmacie spécialisée en micronutrition, a pris le temps d’expliquer leurs effets en commençant par la vitamine B3 ou “niacine”. Celle-ci permet la production de NAD+, qui est une molécule indispensable à l’énergie des cellules, à la réparation de l’ADN et à la santé des mitochondries, nos “centrales énergétiques”.
“Avec l’âge, la production de NAD+ diminue, ce qui favorise le vieillissement cellulaire et l’inflammation chronique” explique Stéphanie Latour. Pour compenser cette baisse naturelle, il faut augmenter ses apports et cela passe par l’alimentation et donc par une consommation accrue de volaille, de poisson, de champignons, de graines, ainsi que de légumineuses (haricots, pois chiches, lentilles).
Ne négligez pas la vitamine D
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