La publication de l’article “La destruction de pièces comptables” dans notre livraison du 31 juillet 2017, a suscité la réaction du président-maire Nicéphore Dieudonné Soglo. A travers un droit de…

Destruction de pièces comptables à la mairie de Cotonou” :Le droit de réponse de Nicéphore Soglo

Destruction de pièces comptables à la mairie de Cotonou” :Le droit de réponse de Nicéphore Soglo

La publication de l’article “La destruction de pièces comptables” dans notre livraison du 31 juillet 2017, a suscité la réaction du président-maire Nicéphore Dieudonné Soglo. A travers un droit de adressé à notre rédaction, il a donné sa part de vérité.

Nicéphore D. Soglo

Ancien président de. la République

Ancien maire de la ville de Cotonou

A

Monsieur le Directeur de Publication
Quotidien Le Matinal
Cotonou-République du Bénin

Objet : Droit de réponse

C’est avec colère et indignation que j’ai pris connaissance d’un article du quotidien “Le Matinal” en date du lundi 31 juillet 2017, article écrit Abdourhamane Touré qui à propos de la 10ème question adressée au maire de Cotonou par le préfet Toboula, fait état de “la destruction de pièces comptables” qui indexe mes deux dernières années à la mairie de Cotonou ; jetant ainsi un grand discrédit sur ma gestion.

C’est une attaque directe contre mon honneur et mon intégrité quand on pense qu’en 1990, j’ai été le seul Chef de l’Etat à faire publier au Journal officiel du Bénin et dans la Nation les salaires des membres de mon gouvernement y compris le mien. Depuis lors, qui a osé m’emboiter le pas ? Savez-vous vraiment ce que gagnent les membres des gouvernements qui m’ont succédés depuis lors ? Ces questions méritent qu’on s’y attarde, ne croyez-vous pas ?

Jamais personne ne m’a fait l’injure de toute ma vie, de me proposer une commission quelconque ou des avantages. Et il ne me viendrait jamais à l’esprit de perdre ma dignité au regard d’un peuple qui m’a toujours fait confiance depuis 1990. Un peuple que je porte en moi et pour lequel j’ai failli perdre ma vie à deux reprises. Alors j’exige les plus plates excuses, si l’on ne veut pas que je saisisse la justice de mon pays pour diffamation.

En réponse alors à cette 10ème question adressée au maire de Cotonou par le préfet Toboula, il suffisait pour le dernier des novices, de se référer aux articles 28 et 29 de la loi 97-028 du 15 janvier 1999 portant organisation de l’administration territoriale en République du Bénin qui sont sans équivoque.

Je vous remercie.

Cotonou, 18 août 2017

Nicéphore D. Soglo