Le Porte-parole de l’Assemblée nationale, James William Gbaguidi, Directeur adjoint des services de l’information et de la communication, était face à la presse vendredi dernier au Palais des gouverneurs à Porto-Novo. Il était question pour lui de revenir sur le bilan de la 3ème session extraordinaire de l’institution pour le compte de l’année 2021 tout en levant toute équivoque à propos de la loi modifiant et complétant la loi portant santé sexuelle et de la reproduction en République du Bénin, adoptée au cours de la même session. En effet, depuis l’adoption de cette loi, les polémiques enflent dans les médias au point de jeter de l’opprobre sur les députés. « …dire que le Bénin vient par ce vote de légaliser la pratique de l’avortement, c’est distiller une contre-vérité ! La loi n°2003-04 du 03 mars 2003 relative à la santé sexuelle et reproductive prévoit depuis 2003 justement un certain nombre de circonstances dans lesquelles la femme est autorisée à interrompre une grossesse en cours. Les nouvelles dispositions qui entreront bientôt en vigueur si la Cour constitutionnelle les déclare conformes à la constitution, sont certes venues élargir quelque peu ces circonstances, mais ne les ont pas instituées… », a dit James William Gbaguidi, Porte-parole de l’Assemblée nationale.