Le Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (RAVIP) est depuis son lancement dans sa phase de mise en œuvre avec quelques difficultés que le ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement est allé constater dans le cadre de sa tournée de supervision dans les départements de l’Atacora et de la Donga. Occasion également pour lui de sensibiliser les conseillers communaux sur le rôle qui est le leur dans l’adhésion des populations à cet important outil de développement.
Abdoulaye Bio Tchané s’est porté vers les populations pour constater l’effectivité du Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (RAVIP) lancé le 1er novembre dernier sur toute l’étendue du territoire national. A Tanguiéta et à Natitingou, il est allé sur les sites d’enrôlement des citoyens pour s’imprégner des réalités et difficultés auxquelles sont confrontés les agents en charge de l’opération. A divers endroits il a noté une forte mobilisation des populations notamment des femmes.
Le RAVIP, a-t-il avancé, est un instrument qui va régler de nombreuses difficultés observées au quotidien par les populations. Il tend à moderniser la gestion du registre de la population et à offrir à tous la chance de disposer d’actes susceptibles de leur faciliter la tâche devant l’administration publique, assure-t-il. Tout en relevant que les conseils communaux ont tout à gagner de cette opération en s’impliquant dans la mobilisation de leurs administrés.
Rassuré quant à l’effectivité de l’opération, le ministre d’Etat en charge du Plan et du Développement, a indiqué toutefois qu’on ne peut se réjouir des résultats au regard des plaintes portées à sa connaissance tout au long de son périple. Promettant que ces difficultés vont être remontées au niveau de l’Agence nationale de Traitement (ANT) pour des solutions appropriées.