La dynamique impulsée au développement du pays par le gouvernement Talon porte ses fruits. C’est du moins ce que pense Abdallah Boureima, président de la Commission de l’Uemoa à l’occasion de la 4ème revue annuelle des réformes, politiques, projets et programmes communautaires de l’Uemoa au Bénin au titre de l’année 2018 tenue le lundi 04 février 2019, à Cotonou.
La gouvernance Talon, placée sous le signe des réformes, émerveille de plus en plus. A l’issue de l’évaluation de la mise en œuvre effective des réformes, politiques, programme et projets et programmes communautaires de l’Uemoa au titre de l’année 2018, il ressort que le Bénin affiche un taux de 80,2% contre 63,7% en 2017. « Un record de performance jamais égalé dans aucun autre pays de l’Union depuis l’institution de la revue en 2013 », a souligné le président de la Commission de l’Uemoa, Abdallah Boureima. A l’entendre, conformément aux dispositions pertinentes de la décision du Conseil des ministres du 19 décembre 2013, la revue 2018 a été précédée d’une revue technique, sanctionnée par un mémorandum adopté par consensus qui sera présenté au Chef de l’Etat ce jour mardi 05 février 2019. Selon lui, la revue a connu une bonne implication de tous les acteurs. « Au cours de cette revue technique, les équipes du Bénin et de la Commission de l’Uemoa ont travaillé dans une ambiance de franche collaboration, de professionnalisme et d’objectivité », a fait observer le président de la Commission de l’Uemoa. Prenant acte de l’avancée du pays en matière de mise en œuvre des réformes, politiques, projets et programmes communautaires de l’Uemoa, Romuald Wadagni, ministre de l’Economie et des finances, a fait observer qu’étant de l’Union, le Bénin a deux grandes familles d’engagements. « Nous avons des engagements qui sont liés aux textes. Que ce soient des règlements, des directives pris au niveau de l’Uemoa que nous devons internaliser, mettre en œuvre », a-t-il précisé. Ces différents textes et directives, selon lui, visent à créer les conditions d’une meilleure intégration économique des pays. Le 2ème niveau d’engagement, a-t-il poursuivi, concerne tous les projets programmes et soutiens obtenus au niveau de la Commission. Aujourd’hui, a-t-il affirmé, le Bénin bénéficie d’un portefeuille d’environ une quarantaine de milliards de francs Cfa, qui concerne aussi bien les secteurs du cadre de vie, le secteur des infrastructures et des transports. Il permet d’améliorer les conditions de vie des populations, le cadre de vie et les infrastructures. La séance a connu la présence de José Didier Tonato, Alassane Seïdou, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, Marie-Odile Attanasso, respectivement ministres du Cadre de vie et du développement durable, des Infrastructures et des transports, de l’Economie numérique et de la communication et de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Odi I. Aïtcchédji