L’ancien Haut-commissaire à la gouvernance concertée sous le régime de Boni Yayi, Moïse Christophe Mensah n’est plus. Il a tiré sa révérence des suites d’une longue maladie, tôt ce mardi 2 juillet, dans sa 85e année.
Moïse Mensah a rejoint le père céleste, tôt ce mardi 2 juillet, des suites d’une longue maladie dans sa 85e année. L’illustre disparu est né le 22 mars 1934 à Sassandra en Côte d’Ivoire et a suivi une formation d’ingénieur agronome à l’Institut d’études sociales de la Haye. Plus tard, il a étudié à l’école de banque à Paris. Il a été ministre du Développement rural et de la Coopération de décembre 1965 à décembre 1966, et dirigeant simultanément la Société nationale pour le Développement rural. Sous le président Christophe Soglo dont il n’appréciait plus les options, il choisit de démissionner de son poste et partit à l’étranger. Il est devenu représentant régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture en 1967 et directeur général adjoint en Afrique trois ans plus tard. Moïse Mensah est devenu par la suite, président adjoint du Fonds international pour le développement agricole en 1978. Il a été candidat au poste de directeur général de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture en 1987, mais a été battu par Edouard Saouma. A la faveur du renouveau démocratique, en 1991, Moïse Mensah a choisi de se présenter à la présidentielle. Au premier tour, il a obtenu 39.984 voix, soit 3,4%. Il est devenu ministre des Finances en 1996 sous Mathieu Kérékou. Président d’honneur du Parti Impulsion pour le progrès et la démocratie (Ipd), son intégrité et ses qualités lui ont valu sa nomination en 2008 par le président Boni Yayi comme Haut-commissaire à la gouvernance concertée.