La deuxième session ordinaire de l’année 2017 de la commission nationale permanente de concertation et de négociation gouvernement centrales et confédérations syndicales a démarré hier à l’Infosec à Cotonou, avec en priorité, la communication relative aux diligences effectuées par le gouvernement dans le cadre de la rentrée scolaire 2017-2018 et l’examen des revendications contenues dans les cahiers de doléances des organisations syndicales pour le compte du 1 mai 2017. Des priorités qui n’ont pas reçu la totale approbation des secrétaires généraux présents. Pour Moudassirou Bachabi, secrétaire général de la Cgtb, il faut en plus de ces différents points inscrits à l’ordre du jour débattre de la fronde qui a cours dans le secteur de la santé et du statut particulier des différents ordres de l’enseignement quand bien même il considère que la première session n’avait pas connu de fin officielle. Selon son homologue de la Cosi-Bénin, Noël Chadaré, il aurait été judicieux que le gouvernement ne fasse pas un battage médiatique autour de la subvention accordée par l’Etat aux centrales syndicales. Il a également décrié la mise aux arrêts de rigueur du secrétaire général du Synapolice et dernièrement du Sg du syndicat des Eaux, Forêts et Chasses. Des agissements qu’il qualifie de contraires à la liberté d’expression et au droit syndical. A cet effet, une déclaration a été lue par le Sg Csub.
Dans une tentative d’approche de solution à ces déclarations de désapprobation des sanctions infligées à des responsables syndicaux, le ministre Abdoulaye Bio Tchané a rappelé les devoirs qui incombent à ces secrétaires généraux du secteur paramilitaire, eu égard à leur serment de prise de fonction.
Euloge GOHOUNGO (Stag)