L’ex président béninois a effectué ce mardi 6 juin 2017, une visite de courtoisie au domicile du patriarche, Albert Tévoédjrè à Porto-Novo. Si rien n’a filtré des échanges entre les deux personnalités, l’on peut aisément deviner qu’elles ont eu l’occasion de passer en revue l’actualité nationale bien mouvementée au Bénin depuis peu. Mais dans l’entourage de l’ancien président de la république, cette visite au patriarche, est placée sous le sceau de la paix et de l’amour.
Après Nicéphore Soglo il y a quelques semaines, c’est le tour d’Albert Tévoédjrè de recevoir à son domicile, l’ex président du Bénin, Boni Yayi.
Accompagné d’Amos Elègbè et d’Alassani Tigri, deux éminences grises de son écurie, l’ex chef de l’Etat est allé s’entretenir avec le patriarche, très sollicité depuis peu. Une rencontre qui a sans doute permis aux deux personnalités de faire le tour d’horizon des sujets brûlants de l’actualité. Opposés à l’occasion de la dernière présidentielle, les deux hommes ont été abondamment sollicités lors du débat sur la révision constitutionnelle.
Point n’est besoin de rappeler que dans ce combat, Albert Tévoédjrè a joué un rôle de premier plan, en affirmant son opposition à toute révision dans les conditions d’alors. Boni Yayi, même s’il s’est montré discret sur le sujet, n’en a pas moins joué sa partition. Plus de la moitié des députés ayant rejeté le projet proviennent d’ailleurs de son arrière-cour. Il n’est pas exclu que les deux hommes passent en revue ce projet et ses conséquences sur le paysage politique.
Avec Nicéphore Soglo, Albert Tévoédjrè, doyen d’âge de la scène politique béninoise et l’un des derniers vestiges du Dahomey des indépendances, fait office d’institutions morales, très consultées, face à différentes crises (politiques, sociales, etc). Des institutions que Boni Yayi a toujours su mettre en valeur pendant ses dix ans à la Marina, au-delà de toute différence politique.Source : beninmondeinfos.com
a dernière rencontre entre Boni YAYI et Albert Tévoèdjrè avant celle de ce mardi 06 juin 2017, remonte à janvier 2016.