L’hôtel Azalaï de la Plage à Cotonou a servi de cadre ce vendredi 07 juillet 2017 au lancement officiel du rapport mondial sur le développement humain. Un document de 292 pages qui met l’accent sur la promotion de la femme, la politique inclusive des nations et la réorientation des éléments fondamentaux du développement humain. Autour du coordonnateur résident du Programme des Nations Unies pour le Développement, les quatre ministres du gouvernement ont exposé les efforts du président Patrice Talon dans la réduction de la pauvreté.
La synthèse du rapport a été présentée à l’entame de la cérémonie par Janvier Aloha, expert au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Selon le rapport, le capital humain a connu une avancée notable au cours du dernier siècle. Néanmoins explique-t-il, l’Afrique reste marginalisé par rapport aux autres continents. En cela, le présentateur évoque le deuxième message important du rapport qui stipule que « divers groupe de population restent marginaliser, manquent de l’essentiel et restent confronter à diverses obstacles ». Face à ce constat, le message trois cités par Janvier Aloha exige la réorientation des éléments qui fondent le développement humain. Quant au quatrième message, il propose aux gouvernants de ne laisser personne de côté et de stimuler les moyens d’action nationaux. Le rapport a fini par encourager le Bénin qui est monté à 0,485 sur 1 en 2015 ; un chiffre un peu en deçà du seuil de l’Afrique en général. Quant à l’indice du développement humain, celui du Bénin est en baisse contrairement à l’évolution et aux avancés sur le plan du développement. Le représentant résident du PNUD, Issiaka Coulibaly a sa prise de parole a réitéré l’engagement des Nations unies à œuvrer aux côté du gouvernement pour le renforcement du capital humain. Le ministre d’état en charge du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, dans son mot de lancement du rapport a insisté sur les avancés notable du capital humain les 25 dernières années. Faisant allusion au programme d’action du gouvernement, le ministre d’Etat a fait savoir qu’il ne s’agit pas d’intention ou de proclamation de projet mais plutôt d’une série d’action qui se font sur le terrain pour le bonheur des populations béninoises. Le ministre de l’industrie et du commerce Lazard Séhouéto, la ministre de l’enseignement supérieur Marie Odile Atanasso et son collègue de l’économie numérique, Rafiatou Monrou, ont, à tour de rôle, avec deux universitaires animés un panel sur le rapport présenté et montré les axes principaux sur lesquels le gouvernement pense agir afin de relever l’indice du développement humain.
Yannick SOMALON