Comme plusieurs acteurs du monde syndical, le syndicaliste de l’enseignement Thierry Dovonou se prononce sur le dernier remaniement du président Talon. Pour sa part, il faut tirer un coup de chapeau du N° de la barque, le ¨Président Talon. A l’en croire, il a sûr mettre les hommes qu’il faut aux place qu’il faut. Le maintien des deux femmes au gouvernement est un acte salutaire, sans oublier le retrait stratégique d’autres.
« Le président Talon est le seul à qui notre constitution a donné les prérogatives de choisir ses plus proches collaborateurs que sont les ministres. Il est le seul à désigner ceux qui peuvent l’aider de façon optimum. Lorsque nous prenons le remaniement de la semaine passée, en regardant les entrées et les sorties, nous pouvons dire sans nous tromper qu’il s’agit d’un remaniement technique. Ceux qui pensent qu’il s’agit de la formation d’une équipe de combat se trompent. Ce n’est pas un gouvernement politique. Pour ce remaniement, beaucoup de ministres ont conservé leur poste. Et quatre ministres m’intéressent. Ceux qui sont restés. Les deux dames de fer, Mme Mathys Adidjatou et Attanasso Marie Odile. Personnellement, les valeurs qu’elles ont défendues, sont celles souhaitées. Elles ont combattu les fraudes avec vigueur. Depuis, leur arrivée, il n’y plus eu de concours frauduleux. Les jeunes ont repris confiance. Cette confiance se traduit par l’augmentation du nombre de jeunes qui passent ces concours. Par exemple, pour le recrutement d’étudiants à l’INMES et IFSIO, nous sommes passés de moins de 1500 candidats en 2015 et 2016 à plus de 3000 candidats en 2017. D’ici 2018, la correction des copies sera électroniques avec délibérations deux ou trois jours après composition. Qui doit mieux? Pour le Primaire il y a eu quelques problèmes. Mais très vite, le Ministre Karimou Salami a pris la mesure des choses et a compris que les guerres anciens/jeunes ou inspecteurs/enseignants ne pouvaient pas être productives. Très vite, il s’est ravisé. Les syndicalistes ont félicité son maintien y compris moi-même. Parlant maintenant des sorties. Une seule sortie nous intéresse. La sortie du ministre inspecteur Lucien Kokou. Tout le monde pense que c’est parce qu’il est proposé par Ajavon qu’il est parti. C’est faux. C’est connaitre mal les politiciens et nos chefs d’État. Rappelez-vous du cas Abiola (positionné par Fagbohoun). Si Kokou était efficace, le Président Talon va le maintenir pour faire la nique au Président Ajavon. Les causes de son départ sont ailleurs ».