Sur une pelouse complètement détrempée du stade de l’Amitié général Mathieu Kérékou, dimanche 12 novembre dernier, les Ecureuils du Bénin se sont fait accrocher (1-1) par les Taïfa Stars de la Tanzanie. C’est à l’occasion de leur deuxième sortie, dans le cadre des journées Fifa de novembre.
Pour les retrouvailles avec leur public, dimanche 12 novembre dernier au stade de l’Amitié, les Ecureuils du Bénin ont été contraints au nul (1-1) par les Taïfa Stars de la Tanzanie. Au but inscrit sur pénalty à la trentième minute par Stéphane Sessegnon, a répondu Maguri Elias Mrugau, cinq minutes après le début de la seconde partie de jeu. C’est suite à un très beau déploiement offensif sur laquelle la défense des Ecureuils est restée statique.
Pour ce qui est du match, chacune des deux sélections a eu sa mi-temps. Stéphane Sessegnon et ses coéquipiers, très alertes au cours de la première, ont mis le pied sur le ballon, imprimant leur rythme au jeu. A la reprise, c’est une sélection tanzanienne complètement métamorphosée par les consignes de son entraîneur, Salum Shabani Mayanga, qui engagera la partie avec l’envie de refaire rapidement son retard. Emmenés par Msuva Saimon Happugod, Yahya Shiza Ramadhani et Maguri Elias Mrugau, elle presse le jeu et joue désormais un peu plus haut. Sa stratégie, face à des Ecureuils restés étourdis et qui avaient du mal à retrouver leurs automatismes, s’avèrera payante. Se contentant de ce match nul, elle procèdera désormais par des contres, puisqu’entre temps le sélectionneur Oumar Tchomogo a effectué quelques changements, pour reprendre le contrôle du milieu de terrain. Malheureusement, malgré les velléités menées par Mickael Poté, Marcellin Koukpo et Charbel Gomez, le score restera inchangé jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre Ligali Raphiou.
La Tanzanie, 136e au classement Fifa/Coca-Cola d’octobre dernier et qui affrontait le Bénin, 79e, aura fait forte impression. Privée de son attaquant vedette Mbwana Samatta Ally qui évolue à Genk, en Belgique, elle était bien organisée tactiquement et a circulé correctement le ballon. Bien en place derrière, elle ne s’est pas laissée impressionner par Jodel Dossou, David Djigla, Steve Mounié et Stéphane Sessegnon.
A cela, il faut ajouter l’état détrempé de l’aire de jeu du stade de l’Amitié. Rendu impraticable par la pluie qui s’est abattue sur Cotonou en début de partie, il n’avait rien à envier à un champ de patates. Ce qui n’a pas facilité la tâche aux poulains d’Oumar Tchomogo