La traque contre les cybercriminels réfugiés au Togo se poursuit. Dimanche 1er avril, trois jeunes béninois présumés sacrificateurs humains communément appelés ‘’ Gayman’’ ont été interpellés dans la ville d’Atakpamè,…

Des Béninois accusés de cybercriminalité arrêtés à Atakpamè

Des Béninois accusés de cybercriminalité arrêtés à Atakpamè

La traque contre les cybercriminels réfugiés au Togo se poursuit. Dimanche 1er avril, trois jeunes béninois présumés sacrificateurs humains communément appelés ‘’ Gayman’’ ont été interpellés dans la ville d’Atakpamè, située à 160 km au nord de Lomé. Selon les informations, les trois jeunes hommes auraient loué une villa derrière le lycée de campement, il y a une semaine. Ils se sont faits remarqués lors d’une grandiose fête organisée dans une boîte de la localité deux jours plus tôt.
Mis sur écoute et sur surveillance rapprochée, ils ont été interpellés par la police le matin du 1er avril vers 4h. La police les aurait surpris alors qu’ils tentaient d’enlever une jeune fille derrière le marché aux poissons à Agbonou. La jeune fille retrouvée dans un état d’inconscience a été conduite aux soins intensifs au CHR d’Atakpamé. Les présumés criminels sont gardés par les forces de sécurité en attendant d’être présentés au juge.
La lutte déclenchée au Bénin depuis quelques semaines contre la cybercriminalité et les pratiquants de crimes rituels a repoussé de nombreux jeunes délinquants à l’intérieur du pays. D’autres se sont exilés vers le Togo et les pays voisins où ils continuent de s’adonner à cette sale besogne.
Depuis le déclenchement de l’opération Rambo, des dizaines d’individus sont arrêtés et d’autres sont extradés du Togo grâce à la coopération entre les forces de défense et de sécurité des deux pays.

F. B. I.