Le rapport d’activités du président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, couvrant la période allant du 1er octobre 2017 au 31 mars 2018 a été adopté ce mardi 10 avril 2018 en séance plénière à l’unanimité des députés présents et représentés. Dans la présentation dudit rapport, Me Adrien Houngbédji a laissé entendre que la période de référence a été marquée par plusieurs événements sociopolitiques caractérisés par un regain d’intérêt de la classe politique béninoise, notamment dans la perspective de la réforme du système partisan au Bénin, une initiative de l’Association Nationale des Communes du Bénin (Ancb).
Par ailleurs, il faut noter que le rapport d’activités en question prend en compte les activités de l’institution au plan national et au plan international. Sur le plan des activités au plan national, le président Adrien Houngbédji, a rappelé quelques lois votées au cours de la période de référence. Il s’agit de la loi n° 2017-39 portant interdiction de la production, de l’importation, de l’exportation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l’utilisation des sachets en plastique non biodégradables en République du Bénin (03 novembre 2017) ; la loi n° 2017-40 portant loi de finances, gestion 2018 (21 décembre 2017) ; la loi n° 2017-41 portant création de la Police républicaine (26 décembre 2017) ; la loi n°2017-42 portant statut spécial des personnels de la Police républicaine (28 décembre 2017) ; la loi n° 2017-43 modifiant et complétant la loi n° 2015-18 du 13 juillet 2017 portant statut général de la fonction publique (28 décembre 2017) ; la loi n° 2017-44 portant recueil du renseignement en République du Bénin (29 décembre 2017) ; la loi n° 2018-01 portant statut de la magistrature en République du Bénin (04 janvier 2018) ; la loi n° 2018-02 modifiant et complétant la loi organique n° 94-27 du 18 mars 1999 relative au Conseil supérieur de la magistrature (04 janvier 2018).
(Lire ci-dessous l’intégralité du rapport d’activités et les appréciations de quelques députés)
Jean-Marie Allagbé
« …D’abord, je félicite tous ceux qui ont contribué à la rédaction de ce rapport qui se veut être l’image résumée de toutes nos activités. J’ai quelques préoccupations et suggestions. Si nous prenons notre rapport d’activités, je voudrais qu’à cette rentrée parlementaire, on fasse tout pour répondre aux questions parce que nous sommes les représentants du peuple et ce peuple a besoin des comptes-rendus de notre part. Il faudra que le gouvernement fasse un effort dans ce sens (…)
Nourénou Atchadé
« …Avant d’aborder le sujet du jour, je voudrais d’abord vous féliciter pour votre discours d’ouverture de la session ordinaire. J’ai retenu à travers ce discours que vous souhaitez d’une session apaisée dans l’intérêt des populations. C’est une bonne chose. Vous avez également exprimé votre volonté de voir respecter la décision de la Cour constitutionnelle. C’est une bonne chose et je voudrais en prendre acte (…) Le discours est bon. Le rapport aussi est bon. Malgré que ça soit bon, je voudrais dire quelques mots. Je voudrais vous inviter à rendre public le rapport de la Commission Bagana à propos de l’enquête parlementaire sur l’assurance retraite. Si vous pouvez confier ce rapport à la Commission des finances pour qu’elle fasse des propositions dans l’intérêt de tous, ça va être une bonne chose. J’en viens au rapport pour dire que concernant les travaux en commission, vous avez félicité toutes les commissions tout en les encourageant à faire davantage. Mais il y a une commission dont je préfère taire le nom, qui a des dossiers à son niveau et qui n’a étudié aucun des dossiers. Vous êtes un bon père, mais il faut parfois frapper un peu. Je voudrais maintenant aborder le volet du contrôle de l’action gouvernementale. Comme j’ai pris l’engagement d’une session apaisée, je ne dirai pas des choses qui fâchent. On va laisser le passé au passé et regarder vers l’avenir… »
Léon Dègny
« …Je voudrais vous remercier et vous féliciter pour tout l’effort que vous faites pour améliorer les conditions de travail et de vie des députés que nous sommes. Les exemples pour justifier ce remerciement sont nombreux. Je voudrais citer le bâtiment dont nous venons de recevoir les clés. Avant, on calculait le temps avant de venir au Parlement. Aujourd’hui, nous venons très tôt sans crainte de rester sous les arbres, et nous travaillons sur des dossiers avant de venir en séance plénière. Je vous remercie aussi par rapport aux autres questions que vous avez prises en compte comme la question de la couverture de tout le territoire national par Radio Hémicycle. Vous travaillez de manière à obtenir des résultats satisfaisants. Je vous encourage à aller dans ce sens… »
René Bagoudou
« …J’aimerais aussi vous féliciter et remercier tout le bureau de l’Assemblée nationale ainsi que tous les députés qui ont participé à ce succès. Je me réjouis de votre discours d’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale dans lequel vous avez dit qu’ici au Parlement, il n’y aura pas la guerre des institutions. Cela m’a réconforté à propos de la désignation de nos représentants au Cos-Lépi. Pour moi, le plus tôt serait le mieux. Je ne finirai pas de vous remercier pour le nouveau bâtiment qui vient d’être inauguré. Pour nous qui restions sous les manguiers quand nous venons au Parlement, nous savons ce qu’il représente pour nous. C’est le moment pour nous de faire le travail avec plus de sérénité. Nous nous sentons désormais dans la peau d’un parlementaire… »
Mohamed Gibigaye
« …A la suite de mes collègues, il me plait de vous féliciter, de vous remercier et de vous dire que grâce à votre personnalité, grâce au bureau de l’Assemblée nationale, grâce à la conférence des présidents, nous avons été fiers d’entendre vos homologues, présidents des Assemblées nationales des pays voisins. J’ai été particulièrement fier des propos tenus par ces personnalités. C’est la preuve qu’ils ne sont pas indifférents à ce qui se passe dans notre pays qui a pris la voie démocratique depuis près de 30 ans de la manière la plus paisible du monde. Quand on entend ces paroles, on est fier d’avoir des institutions qui font valoir les libertés démocratiques (…) Pour que nous en arrivions là, vous êtes nombreux à avoir travaillé. Je suis particulièrement fier de vous. Vous venez de très loin. Les charges que vous portez sont très lourdes. Mais Dieu vous a donné la tête pour conduire ce bateau à très bon port. J’en suis conscient et j’en suis convaincu. Vous nous avez donné un rapport de très bonne facture, qui a gardé le même volume du point de vue de la forme et est mieux structuré que les fois dernières. Nous avons eu le même volume, mais avec plus d’informations et une table des matières bien structurée, succinctement décrite par rubrique ; l’essentiel se retrouvant en annexe. C’est un document qui est très facile à lire. Je l’ai lu plusieurs fois et je peux dire que votre équipe a fait du très bon travail au nom de l’Assemblée nationale. Vous nous avez offert un bâtiment qui a complété le nombre de bureaux nécessaires pour que les uns et les autres puissent se sentir véritablement députés à l’Assemblée nationale. En tant que bénéficiaire de ce bâtiment, je peux dire qu’il est très moderne et s’inscrit dans son paysage architectural. Vous avez tout fait pour ériger un chef-d’œuvre dans l’espace disponible… »
Gilbert Bagana
« …Je pense que votre discours à l’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale augure d’une session heureuse et apaisée. Je tiens à vous féliciter pour tout ce que vous avez fait pour améliorer les conditions de travail de vos collègues. Il y en a qui ne le reconnaissent pas. Seul celui qui ne fait rien ne se trompe. Qu’est ce qu’on n’a pas dit du président de l’Assemblée nationale ? Et je dis que nous les parlementaires devons éviter ça parce que ce qui nous reste, c’est l’amour entre nous. Dans des fora à l’étranger, les gens sont surpris de nous voir, députés béninois, ensemble malgré nos différentes tendances politiques. Je pense que nous devons consolider cet esprit de convivialité (…) Je suis vice-président d’une commission et j’étais sans bureau. Aujourd’hui, j’ai un bureau. Quand on fait bien, il faut le reconnaitre. Je suis fier de vous avoir comme président… »
Rachidi Gbadamassi
« …Avec tout ce que nous venons d’entendre ici, je me demande s’il faut aussi que je prenne la parole. Comme l’a dit Houphouët Boigny, le vrai bonheur ne s’apprécie que lorsqu’on le perd. Il était un bon bâtisseur. Ils le sauront peut-être lorsque vous ne serez plus là. Je l’ai aussi dit la fois dernière, malgré la douceur du miel, l’adversaire pour ne pas dire l’ennemi, dira toujours que le miel est amer. La rigueur et le pragmatisme avec lesquels vous dirigez le Parlement sont connus de tous, ce qui force votre admiration au niveau national et international. L’innovation, le respect de la conviction politique des collègues députés de la majorité comme de l’opposition et la manière dont vous dirigez le débat parlementaire sont autant de preuves de votre grandeur d’esprit. C’est pour ça que nous vous félicitons. On dit souvent une mission égale des hommes et des moyens. J’ai la chance de présider plusieurs fois un groupe parlementaire. Depuis que je ne suis plus président de groupe parlementaire, les manguiers sont devenus nos bureaux (…) Vous venez de mettre fin à cet état de choses avec le nouveau bâtiment du Parlement. C’est ce qu’on appelle innovation. Il faut être un homme de culture et un homme d’ambition pour le faire et nous vous en remercions. De toutes les façons, l’histoire retiendra votre nom. Vous avez eu plusieurs fois l’occasion de mettre en péril la démocratie béninoise, mais vous ne l’avez pas fait. J’ai pris au moins 2 jours pour lire ce rapport. C’est un rapport que je vais garder jalousement. Dans le fond et la forme du rapport, vous avez innové. L’autre chose à laquelle je vous convie, c’est de mettre votre savoir-faire en jeu pour qu’à défaut d’intégrer le nouveau siège du Parlement, les travaux soient terminés avant la fin de votre mandat (…) Je vous donne 20 sur 20. C’est la note que le professeur Gbadamassi donne… »
Nassirou Arifari Bako
« …Après avoir écouté mes illustres prédécesseurs, je dirai membres de jury si je considère la plénière comme le jury chargé d’apprécier le rapport, vous avez été déjà déclaré admis avant la délibération. Et donc, je constate tout simplement que moi et d’autres, en tant que co-auteurs, notre rôle, c’est appréciatif, admiratif et donc de vous encourager dans cette voie. Nous sommes au sixième rapport. Lorsqu’on a des rapports d’activités du genre, depuis le début de la législature, c’est toujours les bonnes appréciations, l’approbation est presque à cent pour cent, sauf un cas que je laisse, et vous savez ce que je veux dire. Je veux dire donc que vous avez maintenu le cap de la qualité, du leadership et de bon management de notre institution parlementaire. Je voudrais après ces appréciations qui signifient approbation de ma part souhaiter que les prochains rapports essayent de faire des points à mi-parcours de la mise en œuvre du plan stratégique de développement et de modernisation de l’Assemblée nationale. Je pense que c’est un document essentiel pour notre institution parlementaire. Les activités du président de l’Assemblée nationale s’inscrivent dans la mise en œuvre de ce plan stratégique, et donc en mettant chaque fois les rapports d’activités en relation avec les niveaux d’avancement dans la mise en œuvre du plan stratégique, cela nous permettra les prochaines fois d’avoir une appréciation encore plus solide et fondée que ce que nous sommes en train de faire aujourd’hui. C’est ce que je voudrais faire comme recommandations, tout en disant toutes mes félicitations et vous assurer de mon approbation pour votre rapport… »
Essou Pascal
« …Je sais que beaucoup de collègues sont revenus sur votre discours d’hier, mais permettez-moi de revenir aussi sur ça. Votre discours d’hier a séduit plus d’un, vous l’avez constaté et je fais partie de ceux-là qui ont eu une oreille attentive pour saisir la profondeur de vos propos. Pour ma part, votre intervention est riche en sens et en mots et vient conforter les députés que nous sommes. Vous appelez surtout à une mobilisation responsable autour de la tâche qui nous incombe. Pour en venir au rapport, je dirai qu’il est écrit dans un style clair, accessible et assez cohérent. (…) Monsieur le Président, je suis personnellement satisfait de tous les challenges, même s’il y a des corrections et des mesures à prendre pour qu’au niveau des travaux en commission, nous puissions atteindre un pourcentage de participation appréciable. Je le dis haut, vous faites la fierté de ce parlement et nous-mêmes à l’extérieur, nous sommes regardés avec des regards très respectueux. Je vous remercie pour votre leadership… »
Zinsou Edmond
« …Je voudrais, comme les collègues qui m’ont précédé vous féliciter pour la qualité du rapport que vous nous avez présenté. Je voudrais essentiellement vous dire que je note de semestre en semestre qu’il y a beaucoup de progrès qui sont réalisés au niveau de notre parlement. Progrès dans les activités parlementaires, progrès également dans l’élaboration du rapport que vous présentez. Ce que nous avons sous la main est une preuve palpable de ces progressions notables. Je voudrais, Monsieur le Président, illustrer mes propos à travers trois petits points qui m’ont particulièrement marqué. On ne le dira jamais assez, et vous en doutez, le bâtiment de type R+2 construit pour servir de bureaux aux députés. On ne le dira jamais assez, parce que nous qui avions pris l’habitude de passer l’essentiel de notre temps sous les manguiers ou dans les bureaux des autres, c’est une réalisation qui nous a marqués particulièrement. Donc, nous sommes contents. Le deuxième point pour étayer mes propos, c’est l’avancée que connaît la diplomatie parlementaire sous votre conduite, à ce niveau, les exemples sont légion. Moi j’ai noté particulièrement la visite de la secrétaire générale de l’Oif ici chez nous. J’ai noté les appuis multiples que ne cesse de nous apporter l’Union Interparlementaire également (l’Uip) dans tous les domaines. Il y en a bien d’autres. Je note au niveau du 3ème point, ce que j’ai appelé l’ouverture du travail parlementaire à tout le peuple béninois. Je mets dans ce volet l’idée géniale que vous avez eue en ce qui concerne les questions délicates que nous avons au niveau du parlement. Comment partager ces questions avec le reste du peuple béninois. C’est un modèle, c’est une pratique qu’apprécie notre peuple. Le dernier acte que nous avons posé dans ce domaine, c’est lors du séminaire parlementaire sur la réforme du système partisan à l’hôtel Azalaï qui a regroupé toutes les franges de notre population, notamment tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, jouent une partition dans la vie politique du Bénin. Je crois que ce séminaire que nous avons organisé, les échos continuent de nous parvenir. Et les populations continuent de nous dire de continuer dans ce sens et d’associer les populations à des questions d’aussi grande importance nationale. … »
Aké Natondé
« …Après les interventions de ceux qui m’ont précédé, beaucoup de mes points ont été pris en compte, à commencer par les félicitations par rapport à la qualité de votre management, le bâtiment mis à la disposition des députés pour pouvoir améliorer leurs conditions de travail et également la qualité du rapport que vous avez présenté. Je vais donc me permettre d’aller juste à une recommandation. Et cette recommandation, ce n’est pas en tant que tel pour le président haut juriste qui dirige le Parlement, mais c’est à l’endroits des collaborateurs, notamment les questeurs pour la qualité des documents comptables présentés. J’ai relevé par endroit quelques contradictions. Et je pense que ça peut être dû à des fautes de saisie au niveau des ordinateurs. (…) Je voudrais que dans l’avenir, les documents comptables qui seront intégrés dans le rapport, ne souffrent d’aucune irrégularité, parce que cela peut être interprété autrement… »
Adam Bagoudou
« Je m’en voudrais de ne pas dire toute mon admiration et ma satisfaction par rapport au travail qui est fait. Je voudrais vous féliciter très sincèrement et toute l’équipe de préparation du rapport. Hier déjà, nous avons partagé la fierté nationale après avoir écouté vos collègues invités à la cérémonie et qui ont loué votre management et votre capacité à conduire le Parlement. Je crois que ce serait très prétentieux de notre part quand on voit votre longue expérience. Comment s’étonner que le rapport soit bon ? Après avoir fait tout ce parcours, nous avons compris que le rapport est bon parce que vous êtes à votre place, Monsieur le Président. Votre goût poussé et exigeant pour un parlementarisme de qualité et votre permanente disponibilité pour une démocratie consensuelle. Tout ceci constitue autant de qualités que nous apprécions de vous. Et j’ai dit qu’en lisant le rapport qui est assez détaillé, assez fourni, assez clair, on n’a plus besoin tellement de commentaires… »
André Okounlola
« …Merci monsieur le président, je m’en voudrais aussi si je ne vous félicite pas. Je voudrais vous rappeler qu’il y a de cela deux ans, j’étais à une mission en France ou en Belgique, quand j’ai rencontré un Camerounais et un Togolais et on discutait, et le collègue camerounais surpris, me demandait si effectivement chez nous, il y a des députés qui n’ont pas de bureaux (…) Quand je vois les collègues présidents de groupes parlementaires qui partagent le même bureau que leurs secrétaires, c’est ahurissant. Alors, que vous puissiez sortir aujourd’hui un joyau comme celui-là et régler ce problème, c’est un grand pas, Monsieur le Président. Et l’histoire retiendra que c’est en votre temps que c’est fait. Chez moi, on dit un roi qui fait bien a son nom et un roi qui fait mal a aussi son nom. L’histoire est têtue, et c’est heureux que les collègues, même s’ils sont deux, ils puissent ouvrir leurs portes et entrer dans leurs bureaux (…) J’ai deux suggestions à faire. Quand je regarde le rapport, notamment le tableau qui met en exergue comment les députés ont participé aux missions par groupe parlementaire, je souhaiterais vivement que les prochaines fois, vous puissiez clarifier ces choses-là si c’est possible, afin que ces supputations qui naissent soient épargnées parce qu’il y a des groupes parlementaires qui ne comptent que des députés qui sont dans les parlements régionaux et sous-régionaux et qui sont donc obligés d’aller à des missions statutaires. Quand je prends le cas de mon groupe parlementaire, ils sont quatre. Et vous regardez, on va dire que dans le groupe « Agir pour le Bénin », ils vont chaque fois en mission, mais il s’agit des missions statutaires. Je souhaiterais qu’on mette désormais les missions statutaires à part et qu’on mette les missions normales que nous faisons au niveau de l’Assemblée nationale pour que désormais, ça ne transparait pas comme si c’est une injustice. Ce n’est pas du tout une injustice, et je voudrais souligner ça pour que tout le monde le sache… »
Ybatou Sanni Glèlè
« …Mes collègues ont déjà dit l’essentiel sur votre rapport. Je m’en voudrais de ne pas insister sur les grandes avancées que les femmes attendent avec impatience quant à leur représentativité au sein des différentes instances de décisions. Je salue votre détermination à faire aboutir ce chantier et vous rassure de notre soutien. Je voudrais également vous féliciter pour votre discours d’ouverture… »
Patrice Agbodranfor Nobimè
« …Monsieur le Président, votre attachement, votre vision politique et surtout votre soutien inconditionnel au programme d’actions du Gouvernement de Patrice Talon font de vous un homme politique exceptionnel. Hier, un discours de nos hôtes nous a rétrocédé l’image d’un pays démocratique. Je vous en remercie. C’est à votre actif. C’est la manifestation même de votre diplomatie parlementaire. Actuellement, notre pays est à la croisée des hommes intelligents qui savent chercher ce qu’il faut pour le peuple. Le premier s’appelle Patrice Talon et le second s’appelle Adrien Houngbédji. Monsieur le Président, mes collègues qui m’ont précédé ont tout dit. Je voudrais ajouter ceci. La suppression du visa tunisien pour les Béninois, vous en avez fait part dans votre rapport. Voilà un autre axe que je ne voudrais pas laisser passer sous silence. Les Béninois n’auront plus besoin de visa pour aller en Tunisie. Vous avez présenté un rapport assez précis et qui englobe toutes les activités que nous avons menées. C’est assez responsable. Que Dieu vous garde… »
Propos recueillis par Karim Oscar ANONRIN
11-04-2018, Karim O. ANONRIN