Les membres de la Fédération béninoise de football se sont retrouvés, ce mercredi 18 avril au siège de l’association à Porto-Novo, dans le cadre d’un congrès extraordinaire. Au cours des travaux, hier, les délégués ont validé par acclamation les deux rapports présentés par le comité exécutif dirigé par Anjorin Moucharaf.
Les travaux du congrès statutaire de la Fédération béninoise de football se sont déroulés, ce mercredi au siège de l’association à Porto-Novo. A l’ouverture des travaux, le président Anjorin Moucharaf a remercié les congressistes pour l’intérêt qu’il porte à ces assises. Pour lui, c’est l’occasion pour les acteurs de faire preuve de patriotisme pour donner le signal de la réunification de la famille du football.
Le secrétaire général du Comité national olympique et sportif béninois, Fernando Hessou, a invité les uns et les autres à travailler afin que l’esprit de fair-play puisse prévaloir tout au long des travaux pour le bonheur du sport et du football béninois. Amidou Gibigayé, directeur adjoint du Sport d’élite, représentant du ministre en charge des Sports, a abondé dans le même sens en souhaitant que les travaux se déroulent dans une ambiance bon enfant.
Après la vérification des mandats et du quorum, la conformité de la convocation du congrès, la désignation des scrutateurs, le président Anjorin Moucharaf a présenté son rapport moral qui a été validé par acclamation par les délégués présents à la suite des débats.
Ensuite, le secrétaire général de la Fbf, Rigobert Koutonin, a soumis le rapport d’activités qui a enregistré l’approbation de tous, sous réserve de la mise sur pied d’une commission qui se chargera de vider les dossiers liés au championnat dans les tout prochains jours.
Présenté par le responsable de la commission des finances, Noël Okévè, le rapport financier a été aussi validé par acclamation par les congressistes.
Après les travaux du congrès statutaire de la Fédération béninoise de football, cap sera mis, ce jeudi 19 avril, sur la révision des textes fondamentaux de l’association. Un exercice plus crucial lorsqu’on se réfère aux difficultés qu’a traversées la fédération à cause de la mauvaise interprétation des textes. A ce titre, les congressistes devront étudier les textes avec minutie pour ne pas valider des statuts taillés sur mesure à l’instar du congrès du 20 février 2013. Toutes les dispositions tendant à exclure des acteurs devront être écartées pour garder la cohésion souhaitée par le gouvernement. C’est l’avenir du sport-roi qui est en jeu, la Fédération béninoise de football ayant besoin, entre autres, d’un arsenal juridique sortir des sentiers battus.