Initié par l’IPaD (initiative panafricaine pour le développement), le mondial des communautés étrangères présentes au Bénin va connaître, cette année, sa deuxième édition. Et dans ce cadre, le comité d’organisation que préside Charles Titigoueti, a procédé au tirage au sort constitutif des poules. C’était dans l’après-midi du lundi 9 avril 2018. A l’issue de ce tirage, les équipes étant fixées sur leurs adversaires, se mobilisent déjà pour faire de leur participation à cette édition, une réussite totale. C’est le cas du Bénin placé dans la poule A, avec le Tchad, le Niger, la Républicaine centrafricaine et le Djibouti. Vice-championne de la première édition, l’équipe béninoise met déjà en place des stratégies pouvant lui permettre de monter sur la plus haute marche du podium, cette année. De son côté, l’équipe de la communauté camerounaise (championne en titre) conduite par Roger Janvier Enama affûte également ses armes. Logée dans la poule B avec le Mali, le Nigéria, le Liban et l’Ethiopie, cette équipe ambitionne conserver son titre à l’issue de ce tournoi qui sera lancé, le samedi 28 avril prochain, au stade de l’amitié général Mathieu Kerekou de Cotonou.
L’unité et la paix dans le monde en ligne de mire
Selon le président du Comité d’organisation, Charles Titigouéti, le Mondial des communautés est l’un des projets phares de l’initiative panafricaine pour le développement (iPad). « C’est pour nous, le moment d’aller à la rencontre de ces représentations diplomatiques pour nous dire ce qu’il nous faut véritablement dans notre pays », dit-il.
Le promoteur Ferréole Adoukonou rappelle que l’Initiative panafricaine pour le développement qui organise le mondial des communautés vise à amener les Africains à trouver des solutions au développement propre de l’Afrique. « Nous n’allons pas continuer par tendre la main. Aujourd’hui, le mondial des communautés est un creuset de promotion touristique, de promotion culturelle et sportive », informe-t-il avant de rappeler que l’objectif de la plateforme de l’Initiative panafricaine pour le développement (IPaD) est de développer davantage l’esprit de fraternité entre les communautés. Ce qui va permettre de garantir la paix dans le monde. Toute chose qui est recherchée vu que plusieurs pays du monde traversent des situations difficiles. Lesquelles situations ne favorisent pas le développement dans différents États. « Nous ambitionnons faire de cette plate-forme, un creuset d’échanges sur les grands maux tels que le sous-emploi des jeunes qui frappent nos pays », a confié Ferréole Adoukonou, coordonnateur de l’IPaD. Ainsi, ce mondial se déroulera autour de la thématique de l’emploi des jeunes. Il s’agit d’inciter la jeunesse mondiale à son autonomisation.
Anselme HOUENOUKPO