Le ministre de l’eau et des mines, Samou Séïbou Adambi, était vendredi 27 avril 2018 sur les plateaux de la télévision nationale. A cette occasion, il a démontré en quoi…

Accès à l’eau potable : un engagement pour Patrice Talon

Accès à l’eau potable : un engagement pour Patrice Talon

Le ministre de l’eau et des mines, Samou Séïbou Adambi, était vendredi 27 avril 2018 sur les plateaux de la télévision nationale. A cette occasion, il a démontré en quoi le défi de l’accès à l’eau potable pour tous les Béninois d’ici à 2021 est un engagement pour le président Patrice Talon et son équipe.
Dès l’avènement de régime en place, la couverture en eau potable était de 42% en milieu rural et 55 % en milieu urbain contrairement aux 62% en milieu rural et 85% en milieu urbain déclarés à la date du 1er janvier 2016. Or, les indicateurs à l’international exigent qu’en milieu rural, il y ait un forage pour 250 personnes et 12 personnes pour un branchement (abonnement) en milieu urbain. Dans certaines de nos grandes villes, les populations sont abonnées, mais n’ont pas d’eau. Ainsi, le dernier recensement de la population a montré qu’au Bénin, un ménage ne dépasse pas 7 personnes. Selon les standards internationaux, l’eau doit être à moins de 5minutes des habitats. Pour résoudre cette équation, le gouvernement Talon a fait de l’accès à l’eau potable une priorité.

Plusieurs projets sont en cours de réalisation et permettront de calibrer la satisfaction pour 30 à 40 ans. Ainsi, certaines infrastructures lancées en 2016 ont été réceptionnées en 2017, notamment le château d’eau de 500 m3 de Djougou qui permettra de desservir la commune et ses environs. Cela est accompagné des travaux de curage du barrage et la rénovation de la station de pompage. Aujourd’hui, Djougou est à l’abri du problème d’eau. Egalement, 240 forages à motricité humaine sont réalisés dans 11 départements sauf Littoral, et dont les réceptions ont été faites avec le Pnud. La zone la plus difficile du Bénin par rapport aux ressources en eau, le département des Collines, est à plus de 10 m3par forage à l’heure. Dans le but de donner satisfaction à toute la population, le gouvernement a prévu de lancer très prochainement la campagne promotionnelle de branchement.

 

Il s’agit de la construction des barrages dont les travaux consistent à capter les eaux superficielles de pluie à travers les cours d’eau existant dans ses régions. Ainsi, Savè-Glazoué-Dassa aura 14 millions de m3 pour deux barrages avec une entreprise chinoise et Savalou-Bantè-Ouèssè12 millions de m3.Ces projets vont développer l’intercommunalité. D’autres barrages sont également en chantier à Parakou, au plateau d’Abomey et à Bohicon pour une disponibilité de 4000 à 4500 m3 par jour. Ce qui fait plus de 10 fois la capacité de production actuelle. Ce projet permettra de couvrir 435.000 personnes.

 

Cela a pour but de régler définitivement le problème d’accès ou de fourniture d’eau sur 50 ans. De plus, il sera procédé à des extensions avec l’augmentation de la population et donc de la demande. Dans la Commune d’Abomey-Calavi, la solution en trois phases est en œuvre pour régler le problème. A Cotonou, le problème ne se pose pas en termes de manque, mais plutôt de pertes d’eau entre les stations de pompage, les châteaux d’eau et les ménages. La Bei et la Bad soutiennent trois projets en cours de réalisation dont l’objectif est de diminuer d’au moins 25% les pertes en eau. La zone Nikki-Bembèrèkè-Banikoara est coiffée par un seul projet qui sera lancé en août 2018 pour soulager les populations de ces villes.

Donald Kévin Gayet (Stag)