Après la signature des contrats pour la réalisation des infrastructures prévues dans le cadre du projet Asphaltage, les remises de sites ont eu lieu du 2 au 4 août dernier dans les différentes communes concernées, à la grande satisfaction des populations bénéficiaires. Mais il n’en a pas fallu plus, pour que certaines mauvaises langues commencent, comme à leur habitude, à entretenir une vaine polémique sur le coût du projet. Selon eux parce que les 650 km de routes à réaliser coûteront autour de 900 milliards FCFA, le km de route reviendrait à 1,5 milliard de FCFA. Ceci traduit leur méconnaissance du projet et surtout leur volonté de nourrir de vaines polémiques, voire d’empêcher le gouvernement d’exécuter son programme. Selon le contenu du projet, il s’agit des travaux de construction d’aménagement et d’entretien pluriannuel de façade à façade de voiries urbaines. L’objectif du gouvernement, à travers ces travaux, c’est d’améliorer les conditions de circulation et la mobilité des populations, de faciliter leur accès aux équipements sociocommunautaires, aux services d’assainissement pluvial, de réduire les effets des inondations cycliques, de dynamiser l’économie locale et de renforcer l’attractivité des villes bénéficiaires. Ce qui signifie que, dans toutes les villes, les infrastructures doivent disposer de mobilier urbain (bancs, abris de bus, abri-poubelles, lampadaires, bornes lumineuses…), d’espaces verts, d’équipements piétonniers (refuges piétons ou carrefours, abaissement pour handicapés), avec à la clé un entretien pluriannuel de 5 ans renouvelable une fois.On voit donc bien qu’il ne s’agit pas simplement de faire des routes. Il y a aussi et surtout tous les accessoires et les commodités qui vont avec, pour faire des espaces aménagés, de véritables coins de vie agréables, pour le bonheur des populations.Il est important de rappeler que le processus fut très méthodique, des études jusqu’à la sélection des entreprises, et rassure de la réussite du projet. Ce qui fait que la concrétisation du projet dérange certaines chapelles qui savent qu’avec de telles réalisations, la cote de popularité du président monterait irrésistiblement. Toutefois,la politique politicienne ne peut tout gouverner dans notre pays. C’est pour cela qu’il est important d’exhorter le camp d’en face à reconnaître et savoir saluer les prouesses des adversaires car cela participe de leur propre crédibilité.
Voir la liste complète des rues prises en compte dans le projet par commune.
Yannick SOMALON
