Le président de la Cour constitutionnelle a accordé trois audiences ce mercredi 3 octobre. L’ambassadeur des États-Unis d’Amérique près le Bénin et les responsables de la Confédération nationale des employeurs du Bénin (Coneb) et de l’Association eau et électricité pour tous (Aeet) se sont succédé au cabinet de l’institution pour échanger avec Joseph Fifamè Djogbénou.
La première personne reçue par Joseph Fifamè Djogbénou est l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique en fin de mission au Bénin. Avant de rejoindre son nouveau poste en Centrafrique dans un mois, Lucy Tamlyn, qui s’est abstenue de s’exprimer à sa sortie d’audience, a entamé une tournée qui la conduit vers les présidents des institutions de la République, pour faire le point avec eux de son séjour. Elle a profité de cette audience pour féliciter le président de l’institution pour sa désignation puis son élection comme président. Une occasion pour les deux personnalités d’échanger sur l’état de la démocratie au Bénin et les perspectives.
À la suite de la diplomate, Albin Fèliho, président de la Confédération nationale des employeurs du Bénin (Coneb), à la tête d’une délégation, est reçu pour discuter de deux lois relatives aux petites et moyennes entreprises (Pme), en étude au Parlement. Satisfait de la législation au profit des Pme, le président de la Coneb affirme avoir exposé quelques préoccupations au sujet des deux lois, qu’il qualifie de majeures. Il a salué l’accompagnement dont ils ont bénéficié par le passé du président de la Cour, alors ministre de la Justice.
La dernière personne reçue par le président de la Cour est Andoche Amègnissè. En sa qualité de président de l’Association des consommateurs d’eau et d’électricité, il déclare être allé exposer au président de l’institution, les problèmes auxquels sont confrontés les consommateurs d’eau et d’électricité. Évoquant la vulnérabilité des consommateurs face aux deux entreprises distributrices, il affirme avoir eu une oreille attentive de la part du président de la Cour constitutionnelle. Cette attitude laisse présager qu’il bénéficiera de l’accompagnement de l’institution pour corriger cet état de choses.