« Facturation de consommation électrique à la Sbee : Que comprendre ? », c’est à travers ce thème que les téléspectateurs ont suivi, mercredi sur l’Ortb, les explications du système de facturation à la Sbee. Il y avait comme invités, Raymond Okpeicha, directeur commercial et de la clientèle de la Société béninoise d’énergie électrique et Patrick Fantondji, membre de l’autorité de régulation de l’électricité.
Les grincements de dents des clients de la Sbee ne laissent pas les responsables de cette société indifférents. Tout est mis en place pour satisfaire la clientèle. C’est pour cela que la Sbee à travers son directeur commercial et de la clientèle a expliqué comment se fait la facturation et les possibilités pour le client de suivre sa facturation au regard de sa consommation. Par rapport aux erreurs dans le système de facturation, le directeur commercial de la Sbee affirme : « Il ne peut pas avoir mauvaise facturation à la Sbee ». Et pour cause, « La facturation est normalisée », fait-il comprendre. Il reconnaît néanmoins que la facturation « fait objet de polémiques à tort ou à raison. Le client se demande si la facture est normale ». Pour lui, « Rares sont ceux-là qui prennent la peine de lire et de comprendre les factures ». Il ajoute que « le système de facturation est fait par les hommes. Le travail de relevé fait par les envoyés de la Sbee est traité et il y a un système de contrôle rigoureux. C’est vrai, il peut y avoir d’erreur située dans le relevé et chaque fois qu’il y a erreur, le client peut s’approcher de l’agence et l’erreur est corrigé, s’il y en avait réellement ». M. Okpeicha reconnaît que « C’est vrai nous avons beaucoup de réclamations ». Mais il ajoute que « Sur la facture nous avons tout détaillé ».
Le directeur commercial a expliqué comment le client peut calculer sa facture. Un exercice d’explication du calcul a été fait pour montrer comment contrôler le coût de consommation adressé par la Sbee. Ainsi, une démonstration de la facturation de la première tranche jusqu’à la troisième tranche a été faite. Et ce, pour les usages domestique. Puisque la consommation à usage domestique est différente de celle industrielle où le coût est fixe.
Patrick Fantondji souligne que « les consommateurs ont dit ce qu’ils ressentent. Mais nous vivons les mêmes situations ». Pour lui, le problème ne se situe pas forcément au niveau de la facturation. C’est souvent dû au relevé. Et pour cela , il confie qu’ « il faudra juste rééduquer les brebis galeuses qu’il y a au niveau des agents releveurs ». Il fait savoir que « l’autorité de régulation de l’électricité arrive à régler certains problèmes puisque’elle reçoit et examine les cas d’irrégularités ». Ainsi plusieurs cas sont réglés par l’autorité mais il signale que « la plupart des temps la Sbee a raison ». En dehors de la facturation, il souligne que l’autorité de régulation a joué beaucoup de rôles pour soulager les clients. « Parfois, lorsqu’un compteur doit, la Sbee coupe tous les consommateurs de la concession. Mais c’est corrigé et maintenant c’est seulement celui qui doit qui est coupé ».
Dans un vox populi où les consommateurs dénoncent la mauvaise foi de la Sbee sur les coûts de facture, le Directeur commercial a expliqué ce qu’il en ait réellement. « J’ai entendu que la Sbee abuse de l’illettrisme de la population ». Il indique qu’ « en terme de facturation, la Sbee est la structure la plus exemplaire ». Il propose aux clients, « de relever chaque fois le compteur au même moment que les agents releveurs pour suivre les facturations ». Pour les zones urbaines par exemple, les consommateurs payent 2 f pour la mairie, pour l’éclairage public alors que pour les zones rurales, ils payent 3 f. Et il souligne que c’est « le législateur qui voudrait que les abonnés en zone rurale payent plus. Ceci à cause du nombre d’abonnés ». L’autre sujet non moins important abordé par Raymond Okpeicha est la consommation en prépaiement. Pour les compteurs à cartes, il explique qu’ils sont répartis par zone rurale et zone urbaine. Il fait explique que nous avons les mêmes taxes seulement que le tarif est unique de 111 francs ici. Pour lui, « même sans consommation, il y a la facture d’entretien qui est directement prélevé à la recharge. La location par Kva est 500 francs ». Il explique par ailleurs que « une fois à l’achat, il y a prélèvement de toutes les taxes fixes conformément à la tarification qui est fait par le système informatisé ». Quant à certaines difficultés liées à l’accès des agents de la Sbee, le directeur rassure que les actions sont en cours pour régler définitivement la situation. Raymond Okpeicha martèle que « la sbee n’a pas de facturation exorbitante, on a juste une facturation normalisée ».
Giscard AMOUSSOU